“Moi, je boude” est un livre nouvellement apparu sur le site. Un livre à coup sûr écrit par un (ex)-boudeur!
Dans “Moi, je boude“. Tous les détails de la bouderie sont passés à la loupe et malgré le sujet, le livre est très drôle, sans toutefois pencher dans la dérision ou le mépris. Ce livre pourra vous accompagner, vous parents, à aller à la rencontre de votre boudeur, à entamer une vraie discussion autour de la bouderie, puisqu’il aborde tous les mécanisme de la bouderie vécue à travers la personne qui boude.
Une sorte de manuel du parfait boudeur en quelquesorte.
Car, comme je le mentionnais, le sujet est sérieux. Bouder n’est pas un acte anodin, un caprice. Bouder c’est être très en colère et ne pas pouvoir (pour une raison ou pour une autre) exprimer cette colère. Or la colère, on le sait à présent, est une émotion, une énergie extrêmement importante, puisque c’est elle qui va nous permettre de réagir en cas d’injustice, d’abus, c’est elle qui nous permet de protéger notre intégrité. Et ça, ce n’est pas rien. Malheureusement, la colère est souvent synonyme de violence faute d’avoir pu l’apprivoiser, faire sa connaissance. Car la colère est la plus puissante des émotions et lorsqu’elle doit rester contenue, elle ne le peut tout simplement pas! Alors, bon an mal an, elle va faire alliance avec d’autres émotions pour pouvoir quand même s’exprimer dans un mode plus adéquat POUR LES AUTRES. Ainsi nous verrons une personne pleurer de tristesse (pour cette personne -et surtout son entourage- pleurer, être triste est bien plus acceptable qu’être en colère), de la même manière, une autre sera toujours souriante et joyeuse, elle pourra rire dans des situations qui n’ont rien de drôle.
Pour le commun des mortels, avoir un enfant boudeur plutôt qu’un enfant qui se mette en colère et exprime haut et fort son désaccord est souvent plus “pratique”. Mais la colère rentrée, bloquée, ce n’est pas bon du tout… La colère n’est pas la violence, par contre, elle peut y conduire. Il faut vraiment reconnaître cette énergie et l’apprivoiser. Cette puissance, destinée à nous protéger, doit sortir, doit être entendue faute de quoi, elle macère, elle s’enfile dans tous les interstices du corps… Elle en sortira pourtant un jour,c’est sûr, nul ne sait quand, ni sous quelle forme, ni même si finalement elle ne se retournera pas contre la personne elle-même.
Un sujet à ne pas prendre à la légère, un livre qui vous permettra d’aborder avec bienveillance et tendresse votre boudeur, pour le bien de sa santé émotionnelle, base de la santé psychique et physique. 🙂