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Partage d'expérience par une maman

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Surpoids et obésité

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En Europe, un enfant sur 5 est en surpoids ou est obèse. La France et la Suisse sont en milieu de classement. Bonne nouvelle, les Etats-Unis ont récemment annoncé une baisse des enfants en surpoids. L’Europe, qui suit généralement les USA, devrait donc vraisemblablement leur emboiter le pas.

La sonnette d’alarme a été tirée il y a quelques années sur ce phénomène. Et les résultats arrivent. Il y a quelques années, lorsqu’on parlait de perte de poids, on parlait de régimes et de privations. Or, maintenant, on parle plutôt de gestion.

Voilà  l’ère du contrôle intelligent. Fini les régimes strictes! Et ça marche!

En quoi consiste cette évolution? Cette révolution!
La bonne nouvelle? Fini les régimes strictes! On cherche à  stabiliser ou à  ralentir la prise de poids, tout en assurant un développement normal.
Moralement, cette démarche est déjà  nettement plus motivante. On garde plein de chose, mais on fait différemment et non pas oulala tout doit être changé. Lors de la croissance, un enfant prend environ 3 kg par année. Dans le cas d’un enfant en surpoids, l’objectif n’est pas de perdre du poids, mais de continuer à  grandir tout en gardant le même poids pendant un certain temps. Ainsi, il ne maigrit pas mais il s’affine.

Cela dépendra de l’âge de l’enfant, et de sa croissance. En effet, si l’enfant est jeune et qu’on estime qu’il va encore grandir, au lieu de lui faire perdre du poids on va éviter qu’il en prenne.

Généralement, la première chose à  laquelle on va s’attaquer, est la consommation de sodas et l’appel du sucre. Avec 12 morceaux de sucre en moyenne pour 1/2 litres de sodas, ça fait déjà  beaucoup, beaucoup de calories éliminées quand on sait qu’en général, le jeune en surpoids en consomme facilement 2-3 litres par jour… Petit calcul: 1 morceau de sucre=20 calories, 2-3 litres de sodas=40-50 morceaux de sucre. Bingo! 1000 calories bues ni vu, ni connu. à€ partir du moment où l’on veut normaliser son poids, on comprendra aisément que sans se priver atrocement, on peut déjà  assez facilement rectifier la situation en ne consommant qu’un verre de soda par jour.

La deuxième étape, une fois celle des sodas intégrées, va être de gérer différemment les aliments. Par exemple, ne se servir qu’une fois de pâtes ou de frites.
Mais comme la diminution de soda aura déjà  porté ses fruits, la motivation est au rendez-vous. Bouger devient plus facile, les vêtements ne serrent plus, etc.
Bien souvent ces 2 étapes sont suffisantes.

La mauvaise nouvelle? Le sport seul ne fait pas maigrir (quoique pour certains, c’est plutôt une bonne nouvelle)
Pratiquer un sport ne fait pas maigrir si on ne touche pas à  l’alimentation.
De plus, pratiquer un sport en étant en surpoids est réellement désagréable. L’effort est bien souvent question de poids (allez courir 10 minutes, puis chargez vous d’un sac de 10, 15 ou 20 kilos et refaite le même le parcours… alors? Pénible non?). Une simple partie de foot, un cache-cache peut être une véritable souffrance. Certes, le sport peut être en moyen de prise de conscience mais aussi une raison d’être dégoûté de bouger. Mieux vaut préférer des activités physique douces mais surtout ludiques. La natation est un sport doux, mais les parcs aquatiques sont tellement plus funs! Et la dépense énergétique de monter les escaliers (à  condition qu’il n y ait pas trop de queue) est très intéressante. Sauter et jouer dans la piscine à  vague aussi.

Attention toutefois à  ne pas tomber dans les pièges suivants: ” J’ai fait du sport alors je peux manger plus!” ou “Tout cet exercice m’a donné faim!”

Le mieux, quand on a pris la décision de faire quelque chose pour sa santé ou la santé de son enfant est vraiment de faire appel à  un spécialiste qui saura trouver avec vous et votre enfant le meilleur chemin pour y arriver. Il y aura certainement des hauts et des bas sur ce chemin et la présence d’une tierce personne peut être vraiment précieuse et bénéfique pour négocier certains virages et persévérer.

Comme souvent, les enfants ne se rendent pas forcément compte qu’ils sont trop gros, ils n’associent pas forcément non plus leur poids à  leur façon de manger ou à  leur difficulté de bouger. Oui, ils entendent les moqueries de leurs camarades, mais ne savent pas comment faire pour en changer. Voici un livre qui peut vous aider à  aborder le sujet avec votre enfant. “Hugo…un héros un peu trop gros” Hugo est un peu trop gros. Il est rejeté de tous sauf d’une fille qui l’invite pour se déguiser. Hugo désire se déguiser en Zorro, malheureusement, il est trop gros pour être Zorro. Obélix? Obélix serait parfait pour lui… Mais ce n’est pas du goût d’Hugo. Alors de lui-même, et tout naturellement, il va réaliser qu’il est un petit peu trop gros 😉

Je n’ai pas d’expériences personnelles sur la question, mais j’entends régulièrement parler des conflits qu’engendrent la gestion de la nourriture au sein de la maison, que se soit par défaut ou par excès. Si vous avez connu ou connaissez encore ces situations, l’espace “commentaires” vous est ouvert et chaque expérience peut être utile, même si vous n’avez pas trouvé de solutions (quoique la solution est largement située plus haut* 😉 ) savoir que d’autres partagent le même vécu peut être constructif. Alors à  votre clavier! 🙂

*Entre la théorie et tout ce qui peut être mis en place, la réalité sur le terrain est parfois-et très souvent- tout autre, même si à  certains (comme moi) ça peut paraître tout simple. J’en suis consciente.

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