sont inévitables, certes. Mais…..
…mais je pense qu’il est beaucoup de moyens de les éviter.
Tout d’abord en permettant à l’enfant de faire ses propres expériences corporelles. En effet, je pense que chaque individu a la capacité innée de connaître ses limites, quelquesoit son âge!
Des phrases telles que: “Attention tu vas tomber”, “Ne fais pas ci”, devraient être exceptionnelles et suivies de l’explication du danger ainsi que du comment éviter le danger.
En plus il est démontrer que ce genre de formulation induit presque à coup sûr le passage à l’acte que l’on veut justement éviter. Ayons donc des autres phrases, toutes prêtes, disponibles lorsque l’on veut éviter l’accident:
Dans un arbre: “Tiens toi toujours bien avec tes mains et il ne t’arrivera rien”
A vélo: “Regarde bien devant toi.”
Le principe de cette formulation est de parler en version positive, en demandant le comportement attendu.
Lorsque mes enfants veulent marcher en équilibre sur un mur un peu trop haut à mes yeux, je leur dis en leur tendant la main, “ma main est à ta disposition, prends la si tu en as besoin”. Et bien sûr, je suis hyper vigilante, prête à le rattrapper au cas où… Et si il y a un côté où il vaut mieux tomber, je le leur indique.
Pour accompagner l’enfant dans les découvertes de ses capacités psychomotrices, nous devons prendre un temps pour faire le point sur nos peurs et les trier.
On pourra ainsi les classer en 3 catégories:
les peurs réelles (routes,chute d’une fenêtre,…),
les peurs devenues obsolètes ( transmises par nos parents bien souvent, mais qui n’ont plus de raison d’être. Ce sont les faits pas ci-fais pas ça et quand on nous demande pourquoi, on répond parce que!( Parce que c’est comme ça) et enfin,
NOS peurs, normalement peu nombreuses, mais souvent liées à un vécu sur lesquelles on n’arrive pas encore à faire quelquechose, elles sont “plus fortes que nous.”
Tiens, je vais développer ces peurs qui ont le dessus sur notre raison… Moi, j’ai peur des avalanches, j’ai peur que mes enfants se retrouvent sous une avalanches. Donc, je les équipes de vestes avec le système Recco, je sais très bien que ça n’évite pas les avalanches, mais ça me rassure. Un site de prévention des accidents, Pipades, fait trois constats:
1. Difficulté des adultes à estimer les risques et méconnaissance des moyens de prévention.L’analyse des enquêtes sur les accidents les plus fréquents fait ressortir que les personnes en charges d’enfants ont souvent du mal à estimer les risques d’accidents en rapport avec l’âge de l’enfant. Par ailleurs, elles méconnaissent fréquemment les moyens techniques, souvent simples, de prévention.
2. La majorité des parents souhaitent plus d’informations.<br /> Seule une famille sur quatre déclare avoir reçu une information à ce sujet (brochure ou conseils du personnel de santé) et la majorité des parents souhaitent plus de renseignements.
3. Manque d’information et de coordination entre les organismes de prévention. En Suisse, de nombreux organismes – étatiques, privés ou semi-privés – sont engagés dans la prévention des accidents d’enfants. Mais leurs interventions souffrent d’un manque évident de coordination et d’information. De plus, les actions préventives sont souvent ponctuelles et limitées à un aspect particulier du problème.
Pour résoudre le problème lié au manque d’information des parents, sachez que le BPA envoie aux parents une documentation d’information à chaque parent qui en fait la demande! Simple!
Les accidents domestiques représentent quand même 61% des décès des enfants âgés de 0 à 5 ans!!!
DONT 80% POURRAIENT ETRE EVITES-RE!!!
CES ACCIDENTS REPRESENTENT QUAND MEME LA PREMIERE CAUSE DE MORTALITE INFANTILE…! 99% des parents mettent encore des produits toxiques dans des bouteilles alimentaires…en les rangeant sous l’évier…donc à portée de mains des enfants…
La plupart du temps, ce sont des gestes de bons sens, réalisables avec peu de moyens, qui permettent d’éviter ces accidents.
Est en cours aussi, du côté français, une campagne d’information liée aux accidents domestiques