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La pilule de l’obéissance-résumé de l’article paru dans “Le monde diplomatique”, Décembre 2019

Personnages

Bon ben voilà, une fois la promesse faite de vous faire parvenir un résumé de l’article à l’entame alléchante, encore faut-il le faire… mais dans quoi me suis-je lancée??? C’est tout moi, ça! L’article est bien. Bien écrit, bien sourcé… Je ne suis ni journaliste, ni écrivaine… Du coup, je me suis dit qu’il me fallait cette pilule pour être plus rapide, plus efficace. C’est donc sans pilule magique que je vous livre ce résumé. J’ai essayé d’être la plus fidèle possible et de ne pas faire interférer ni mes a priori, ni mes jugements, ni même mes expériences. (Si vous voulez l’article original écrit par Julien Brygo, il se trouve dans “Le monde diplomatique” de décembre 2019, journal mensuel en vente dans les “points presse”.
Bon allez, j’arrête de tourner autour du pot et je me lance.

La pilule de l’obéissance , c’est la Ritaline ainsi que ses dérivés (Concerta p.ex. et tous ceux que nous n’avons pas encore sur le marché européen).
Donc:
“À l’origine, le remède ne devait concerner que les enfants “hyperactifs”, une pathologie relativement rare. Mais, depuis quelques années, aux Etats-Unis, tout bambin quelque peu turbulent peut se voir prescrire de la Ritaline, un médicament voisin des amphétamines qui fait également fureur sur les campus. Après avoir inondé le marché américain, la pilule miracle se répand en France.”

En fait, tout est presque déjà dit…

Bref, sachez que la Ritaline a été conçue par un chimiste italien, Leandro Pannizzon, qui cherchait à améliorer la concentration de sa femme et … son revers au tennis. Sa femme Margherite était surnommée Rita. Rita… Ritaline 😉

“La Ritaline se compose de chlorhydrate de méthylphénidate, un dérivé d’amphétamine qui accroît la production de dopamine dans le cerveau. Cette molécule délivrerait les adultes comme les enfants d’une liste impressionnante d’imperfections, de la fâcheuse tendance à se cabrer devant une tâche fastidieuse au rejet pur et simple de l’autorité, en passant par l’inattention ou la déconcentration. C’est l’un des produits-phare du laboratoires Novartis.(…). Tantôt appelé smart drug (“drogue de l’intelligence”), “pilule de l’obéissance” ou kiddy coke (“cocaïne pour enfant”)

L’article passe des USA à la France, et tout en écrivant, et après avoir lu et relu l’article, je viens de voir qu’en haut de dernière page, figure le titre (ou sous-titre) “réussite scolaire, La pilule”. Bref, no comment.

Bon, je suis tentée de faire un résumé de résumé, mais je vous ai promis un fidèle résumé (en tous les cas, au plus près) donc j’y vais, je continue.

En 2016 en France, 62000 enfants de moins de 20 ans-“principalement des garçons” ont consommé de la méthylphénidate. La plupart en prennent uniquement les jours d’école. “Le mode de diffusion à “libération prolongée”, a été pensé de manière à le faire tenir en place de 8h à 16h exactement.”Quand vous avez un enfant perturbateur, la classe est fichue” insiste le docteur Wahl. Cela évite bon nombre de punitions ou de ruses pédagogiques. À noter que “les filles, moins prédisposée par leur éducation à avoir un comportement dérangeant, sont plus souvent diagnostiquée d’un simple TDA, le trouble de l’attention sans hyperactivité.”

Aujourd’hui en France, on consomme 30 fois plus de méthyltruc qu’en 1996. En 2017, 810’000 boîtes ont été vendues (4 x plus qu’en 2005). ” Et pour certains, le marché n’est pas encore assez inondé”.

Dit comme ça, on peut le comprendre comme on veut… Mais en l’occurrence, il s’agit des deux aspects: l’aspect financier (les labos producteurs) et l’aspect bien-être de l’enfant, celui qui en a réellement besoin.

Donc revenons à l’article qui part dans le Kentucky, état des Etats-Unis qui détient le record mondial des prescriptions de Ritaline et autres produits similaires. Madame Jesse Dune, pharmacologue, n’est pas étonnée. Elle met cela sur le compte d’un état très conservateur où “on ne parle jamais des émotions… On préfère leur donner un comprimé, c’est plus facile.” ” En Californie, c’est l’inverse: être créatif et hyperactif ne vous vaut pas d’être suspect. Ici c’est un trouble largement surdiagnostiqué, surtout chez les garçons.”

Dans la petite ville de Hazard (Kentucky), au pied des Appalaches, on prescrit la Ritaline à partir de 18 mois.

À noter que dans cet Etat ayant vécu la crise minière, la prescription de Méthylchose apparait comme une nécessité: beaucoup d’enfants commencent leur vie par un sevrage (opioïde, méthamphétamines) et de fait ne vivent plus avec leurs parents.

Du coup, la question du milieu dans lequel vit l’enfant se pose.
– Parents drogués
– Surstimulations (écrans en général). La TV étant la 1ère Baby-Sitter aux USA.
– Besoin de répondre aux exigences de la société (Les USA ont connu deux grandes réformes du système scolaire qui a amené les établissements scolaires à la concurrence. Nom de la dernière réforme:”Race to the top” (“course vers le sommet”). “Ces réformes ont aggravé les inégalités scolaires.”

Fort de ces différents constats, voici la suite:

– Quelques rares médecins tirent la sonnette d’alarme car cette prescription “de confort” leur fait penser à la crise des opioïdes.
– Les parents n’ont pas trop le choix s’ils ne veulent pas être convoqués chaque semaine pour des problèmes de comportement de leur enfant à l’école.
– Les étudiants universitaires se livrent à un marché noir de cette pilule miracle afin de suivre le rythme imposé, améliorer leurs performances scolaires.

Les effets indésirables? Ils sont nombreux, souvent minimisés par les médecins prescripteurs. La liste est longue, très longue…

En conclusion, je vous invite à vous documenter si vous êtes touchés par le sujet. En ce qui me concerne, j’ai vu tellement de cas différents que je ne dirai qu’une chose: si l’enfant se sent mieux, genre “ah waow!”, c’est que ça vaut la peine de lui donner de la Ritatruc ou un-e de ses cousins ou cousines, et ça, on le voit très vite, et si non, ben il faut se poser d’autres questions…

Bon ben voilà, il me semble avoir dit l’essentiel et respecté les citations. J’aurais encore pu dire que certains enfants qui pourraient être diagnostiqués hyperactifs en classe, ne le sont plus lorsqu’ils sont hors classe ( travaux manuels, éducation physique, sorties scolaires, …) Mais ça je l’ai déjà dit il y a quelques mois/années 😉

Pour rappel, ceci était un résumé d’un article paru dans le Monde diplomatique de décembre 2019, je vous invite à étayer ce résumé de vos constats.

Au plaisir de vous lire 🙂

Alternatives aux écrans

Personnages

Suite aux divers constats des effets délétères des écrans sur le développement de nos enfants, je vous propose quelques idées de jeux qui sauront les occuper. En effet, en fonction de notre lieu d’habitation, de notre emploi du temps et de la météo, il n’est pas toujours aisé de laisser les enfants jouer librement, d’avoir une paix relative, de les laisser sortir seuls. J’ai aussi pu remarquer que les enfants préfèrent les jeux en 3D. Du concret quoi! Je sais aussi que l’on serait vite tenté-e de les mettre devant un écran afin de pouvoir vaquer à nos occupations, tout en ayant la paix, le calme et le silence.
Ces quelques petits jeux d’intérieur vous demande quand même d’avoir un oeil et une oreille attentive mais, pour les avoir testés, ils occupent bien les enfants, sans excitation et leur procurent le plus souvent de la détente.
Ces jeux peuvent être faits à plusieurs. Ensemble ou en alternance.

Le Tetris aquatique
Je commence avec le jeu le plus relaxant, mais aussi celui qui vous demandera certainement le plus de vigilance. Cependant, si votre enfant aime l’eau, cela lui permettra de se détendre après une journée bien remplie et s’il n’aime pas l’eau, cela lui permettra d’apprivoiser cet élément.

Dans la baignoire remplie d’un peu d’eau (fonction de l’âge) mettre à disposition des petits cubes en mousse de différentes forme géométriques. S’il ne l’a pas découvert par lui-même, montrer à votre enfant qu’il peut les ventouser sur les catelles. C’est un jeu sans fin… 🙂

Vous pouvez tout à fait rajouter un produit dans l’eau du bain (relaxant, hydratant…). Attention toutefois à ce que ce produit ne soit pas gras afin d’éviter les risques de glissade.
Rappel: Un enfant dans l’eau doit toujours rester sous la surveillance et à portée de main d’un adulte.
Hors de question de laisser un enfant de cinq ans surveiller son petit frère de deux ans! J’ai ben dit un ADULTE!

– Fléchettes.
Evidemment, on choisira un jeu avec des petites balles à velcro et pas un vrai jeu avec des fléchettes à bout métallique 😉
Placer la cible contre un mur et tenter de battre le record. Chaque membre de la famille peut y participer quand il le souhaite ou la famille peut aussi en faire un rituel quotidien. Style un lancer par personne avant le repas-comptage des points à la fin du mois/de la semaine. Entraînement possible en tout temps.

– Marrons et pives
C’est la saison des marrons. Ramasser des marrons, les ramener à la maison et les mettre dans un panier (ne les laissez pas dans un sac plastique au risque de les voir moisir). Laissez ce panier à portée de mains des enfants afin qu’ils puissent créer leurs propres jeux.
Attention toutefois avec les jeunes enfants: risque d’étouffement s’ils les mettent dans la bouche.

– Feuilles mortes
Ramasser des feuilles tombées, les mettre à sécher si nécessaire. Mettre à disposition des feuilles de papier et de la colle blanche. Il ne vous reste plus qu’à admirer les créations réalisées!

– Pâte à modeler
Ah…! La pâte à modeler! C’est magique!
On peut l’acheter ou la fabriquer soit même et la colorer à notre guise. Certaines peuvent être cuite au four alors que d’autres peuvent être modelées et remodelées à l’infini.
À mes yeux, c’est l’occupation parfaite pour laisser un enfant jouer pendant qu’on prépare le repas ou qu’on répond à des mails, à condition que notre enfant soit dans la même pièce que nous. Alors bien sûr, il va vous interrompre avec ses “regarde! j’ai fait une souris” ou “devine ce que c’est”. Mais bon, c’est normal, non?

– Poterie
Lancée dans l’idée de la pâte à modeler, j’ai peut-être un peu dérapé car la poterie est un peu plus salissante et nous demande un peu plus d’investissement personnel. Mais mes enfants et moi, on adore!

– Orange de Noël
Planter des clous de girofle dans une orange. ça tout le monde connait. Ou peut-être pas en fait… ?
Pour faciliter la tâche, utiliser un poinçon afin de pré-trouer l’orange. Soit l’enfant fait des petits trous à l’aide du poinçon et vous y mettez les clous de girofle, soit vous faites vous- même les trous et l’enfant met les clous de girofle. Chacun peut aussi faire sa propre orange. (Petit conseil: ne pas trop enfoncer le poinçon dans l’orange. Perforer juste l’écorce sinon l’orange se vide de son jus et pourri. Une magnifique idée, délicieusement odorante, pour exercer la mobilité fine de notre enfant.
Petit conseil numéro 2: Préparer des quartiers d’orange que votre enfant pourra manger tout en bricolant.

Découpage au poinçon.

Pour ceux qui ont plus de disponibilités, les ateliers cuisine sont toujours très appréciés des enfants.

Je vous invite à partager vos idées ici, les idées les plus farfelues sont les bienvenues! 🙂

En parlant de farfelu: À l’époque où je n’avais que deux enfants, j’avais aménagé une petite chambre en salle de jeux: Un bac à sable (du sable dans une piscine gonflable avec des pelles et des seaux, comme à la plage 🙂 ). Un mur de grimpe et un toboggan. Le top du top!
Les règles d’utilisation du bac étaient nettes, claires et précises (pas question de retrouver du sable dans tout l’appartement)
Sous le mur de grimpe, il y avait plusieurs matelas mousse qui servaient à amortir les chutes certes, mais qui servaient aussi à des moments plus tranquilles (lecture, câlins, rien ;-), “bagarres”…). Cet aménagement simple a été un pur bonheur de jeux, de partage et de complicité.

Je vous ré-invite donc à partager ici toutes vos supers idées afin que nous, parents, soyons plus attractifs que les écrans!

Comme les plantes, les enfants ont parfois besoin de tuteurs pour grandir

Personnages

Alors que j’étais tranquillement assise sur mon balcon à observer mes différentes herbes aromatiques et plantes, j’ai réaliser à quel point certaines plantes avaient fondamentalement besoin d’un tuteur pour se développer (voire même ne pas mourir…) Et pourquoi au moment où je caressais ma menthe, qui reprend gentiment de la vigueur après un gros coup de chaleur, j’ai fait le parallèle avec les enfants? Ah oui, je sais! Je suis partie 10 jours en vacances et mon fils aîné resté seul à la maison n’a pas arrosé les plantes. Grrrr! Je vous rassure, le basilic est bien reparti, la verveine aussi. Par contre, mon fils… Alors j’ai fait une tite recherche du style “les enfants ont besoin d’un tuteur pour bien grandir” (Vous trouverez les liens ci-dessous). Un psy m’avait dit un jour, en parlant des limites, “mon fils a besoin de fils barbelés, alors que pour ma fille quelques brins de ouate suffisent….”. Pour en revenir aux tuteurs, chaque plante est différente et a donc des besoins différents. Jusque là Ok. Mais le pire c’est qu’une même plante peut avoir des brins de folie, des brins de liberté, des brins de rébellions. Alors il faut mettre un deuxième tuteur, un troisième, pour la suivre dans sa course. Par chance, les plantes nous laissent le temps de comprendre, ce qui n’est pas le cas de nos enfants! (Quoique, j’en entends déjà certains dirent: “tu les as mis au monde, tu les connais donc comme si tu les avais fait”. Ah ah très drôle! Justement et c’est là où ça fait mal: ils se couchent le soir en mode 8ème merveille du monde et se lèvent en mode méconnaissable (ok, quand ils se lèvent) et je ne parle pas juste du réveil en mode zombie, je parle de la journée (ou ce qu’il en reste) en mode *&£$*!&%*!!! Alors quoi?
Bah déjà les arroser d’eau, de nourriture saine, de lumière et d’amour. En commençant par l’amour: des gestes, des paroles bienveillantes, encourageantes. Ensuite, rester droit, tel un tuteur, deux tuteurs, trois tuteurs… 😉 Tuteurs en chêne ou en saule?

N’hésitez pas à partager vos expériences dans l’espace commentaire, l’expérience des uns peut parfois servir aux autres 🙂

Aider vos enfants à grandir en douceur
Heureux à l’école: tout commence à la maison

Le jour où la parentalité positive m’a gonflée

La constipation chez l’enfant

Personnages

Alors que les journaux médicaux nous rabâchent sans cesse les mêmes remèdes contre la constipation, que peut-on faire quand aucun de ces remèdes ne marchent ?

Les causes de la constipation sont nombreuses. Lorsqu’il s’agit uniquement de troubles élémentaires basiques, c’est à dire liés à l’alimentation, il suffit simplement de rectifier l’alimentation: plus de fruits et de légumes, et tout rentre dans l’ordre. On connait, en général, les aliments constipants, ce sont les mêmes que nous utilisons en cas de diarhée: Banane, riz…

Or, la constipation peut avoir de multiples autres causes… Lesquelles?

Si la rectification alimentaire n’a pas donné de résultat, n’insistez pas, l’alimentation n’est tout simplement pas la cible, la cause. N’allez donc surtout pas surcharger l’assiette de votre enfant en fibres ou en aliments de ballast, la cause est ailleurs!

Les autres causes possibles sont donc émotionnelles ou fonctionnelles.

Emotionnelles (plan psychologique):
– Les toilettes sont-ils propres? Sentent-ils bon?
– Les toilettes offrent-ils une impression de sécurité à l’enfant? (Lieu, décor, taille…)
– Les toilettes sont-ils adaptés à la taille de l’enfant ou doit-il se tenir de toutes ses forces pour ne pas tomber dedans? Difficile de se laisser aller lorsqu’on est crispé…
– Lui auriez-vous raconter des histoires d’un “ogre mange-caca” qui vit au fond de la cuvette?
– A-t-il tout simplement le temps d’aller aux toilettes? Le matin avant d’aller à l’école, le soir avant d’aller se coucher, va-t-il volontiers à ceux de l’école ou se retient-il pour ne surtout pas y aller?
– …

Fonctionnelles (plan physique):
– La position adoptée une fois assis sur les toilettes est-elle optimum? D’après les dernières études, une position accroupie serait préférable pour libérer les intestins.
– En massant le ventre de votre enfant, vous pouvez sentir, dans le bas ventre à gauche, l’accumulation de selles… Massez alors doucement cette zone en effectuant des petits cercles. Normalement vous devriez sentir sous vous doigts l’accumulation de selles durcies. À vous dans un geste circulaire, ferme et doux à la fois, de donner l’impulsion aux déchets (ce geste peut être appris aux enfants plus grands.
– L’enfant aurait-il fait une chute sur les fesses? La mécanique squelettique aurait pu être touchée (sans qu’il y ait de fracture ou même de douleurs persistantes). Dans ce cas, il faut penser à l’ostéopathie

En ce moment, on est plutôt en période de gastro… peut-être une aubaine pour les constipés 😉 Mais si vous voulez l’éviter, redoubler de conscience dans le lavage des mains!

Hygiène intime, ça fait flipper!

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Un choc septique produit par un tampon oublié, des odeurs nauséabondes lors des règles, des menaces de cancer parce que les protections hygiéniques sont bourrées de pesticides… Waow! Joli programme en perspective! Un programme de 5 jours par mois, qui débute entre 11 et 16 ans et qui se termine 40 ans plus tard?!?
J’imagine bien que l’argument “avec du coton” incite beaucoup d’entre nous à penser “le coton, c’est bien, c’est naturel, donc inoffensif” mais en l’occurrence, c’est justement le coton qui est bourré de pesticides! Je fulmine (vous voyez le smiley tout rouge sur les smartphones? Ben c’est celui là!)
Des tampons “silk touch”… “toucher soyeux”… Effectivement, je ne les vois pas mettre, comme argument de vente: “terrible touch”!!
Bon… On fait quoi???
D’abord un petit calcul: 5 jours fois 12 mois = 60 jours. 60 jours = 2 mois. 2 mois fois 40 ans = 8-9 ans. 8-9 ans, 24 heures sur 24, de substances toxiques dans, ou sur, une de nos zones les plus perméables… et il faudrait qu’on continue à accepter ça???
Une amie me disait qu’elle puait quand elle avait ses règles. (ce sont ses propres mots) J’ai trouvé cela étrange et j’ai attribué son constat, de manière simpliste, à la difficulté qu’ont certaines femmes à vivre cette période…Une odeur nauséabonde donc? Non mais! Non mais non! Mais si!!! Régulièrement, ses mots me turlupinaient. J’ai donc voulu comprendre. Hop! direction le super marché… Juste le fait d’ouvrir un paquet de serviettes hygiéniques d’une marque vantée dans les publicités me soulève le coeur!!! Mais c’est quoi ça??? C’est quoi?? Sentez-vous, vous aussi de quoi je parle? On dirait une odeur de parfum WC, ces sprays qui sentent déjà le caca alors que l’emballage indique “fraîcheur marine” ou “prairie fleurie”. À présent, après avoir testé les protections “nouvelle génération” in situ, moi aussi je trouve que je pue :-(( Mais c’est quoi ça? Mais c’est quoi??? Au secours! C’est pas possible!

On fait quoi???
C’est ça “avoir ses règles” au XXIème siècle???

Ma solution passe par l’information, l’instruction et surtout l’accompagnement. De la même manière qu’on va préparer sa fille à la venue de ses menstruations, on lui parlera des différentes protections possibles. Mais pour cela il faut être au clair soi-même… Je suis peut-être maman de 4 garçons, mais tous les jours je côtoie des jeunes filles réglées (comme on dit). Et lorsqu’elles me disent: “je ne peux pas faire la gym” et que je les vois jouer normalement dans le préau, je me dis qu’il y a du boulot. Ou lorsqu’elles me disent: “Voilà, t’es contente, je te l’ai dit!” Je me dis aussi qu’il y a du boulot. Que de secrets encore, que de tabous! Alors j’essaye de les aider à se respecter, à écouter leur corps, leurs peurs, au-delà des idées reçues.
En se préparant à la , on peut prendre le temps de réfléchir sur le bien fondé de certaines habitudes, sur certaines croyances. Le moment où notre petite fille devient une jeune fille est important. Ouvrons-leur les portes, montrons-leur le chemin de la connaissance intime d’elle-même. Bien sûr, idéalement, on n’aura pas attendu le jour J. Mais si on est passée à côté jusqu’ici, c’est le moment de prendre le temps.
Revenons-en au problème des protections périodiques. Voici mes solutions:
– Les protections hygiéniques classiques (serviettes, tampons) bio. En attendant d’être au point avec au moins une des deux suivantes 😉
– la coupe menstruelle (moon cup, diva cup)
– le flux instinctif.
C’est chouette d’être une femme. Tous les jours de l’année! À nous de le découvrir… 😉

Attentats. Comment en parler aux enfants?

Personnages

En tant que parents, on souhaiterait soustraire nos enfants à cette désolation. C’est normal. Or, il n’y a rien de pire pour un enfant que de sentir des choses, entendre des mots, sans savoir à quoi les relier. Prenons donc le problème à bras le corps et parlons-en. Oui, mais pas n’importe comment. Il n’y a malheureusement pas de recettes miracles… juste quelques pistes et règles… Le but numéro 1 est d’empêcher que l’enfant se fasse des films! Vous qui lisez ces lignes, vous avez été petit non? Alors souvenez-vous de l’homme ou de la femme un peu louche que vous avez croisé, qui a offert des bonbons aux enfants alors que vous jouiez au loup sur la place de jeu. Son intention était sincère mais il a suffit que l’un d’entre vous pense que ses bonbons étaient empoisonnés pour que toute votre bande ait mal au ventre… Non? Donc voici les règles:
Règle numéro 1:
– vérifier ce que l’enfant sait déjà. ça parait bête dit comme ça, mais je vous assure que, autant lui que vous, peut tomber des nues et ce, quelque soit son âge. Vous pouvez très bien imaginer, que puisque tout le monde en parle, il est au courant, il sait tout, alors qu’il n’en est rien. Et à l’inverse, il a déjà tout, vu tout entendu (j’exagère exprès) et vous ne savez même pas comment il sait tout ça.
Alors voilà, en commençant par “il s’est passé quelque chose aujourd’hui ou hier à … en as-tu entendu parler?” Ainsi, vous introduisez le sujet sans brusquer votre enfant et/ou en lui ouvrant la porte.
Suite à votre question, il y a deux réponses possibles: oui ou non.
Si la réponse est oui, que sait-il? Et partir de ce qu’il sait, répondre à ses interrogations,ses peurs, ses doutes, etc.
Si la réponse est non, sachez qu’elle ne va probablement le rester longtemps (copains, télé… ils sont tous là pour véhiculer les news)
Règle numéro 2:
– adapter ses paroles à l’âge de l’enfant et vérifier ce qu’il comprend en utilisant la reformulation, c’est à dire lui faire redire avec ses propres mots ce qu’il a compris. À l’aide de votre sensibilité, rectifiez, clarifiez, corrigez, autant que possible.
Règle numéro 3:
Lui éviter de se faire des films, des mauvais films: Restez concret, factuel, simple, afin de ne pas lui permettre de se faire des films. On en revient à la règle numéro 1. Aujourd’hui il s’est passé cela. Point. Si on éprouve le besoin d’en parler plus, alors il faudra trouver un autre interlocuteur! L’enfant, au delà de ces quelques mots, pourrait se faire des films, contentez vous de répondre à ses questions de la manière la plus neutre possible.
Règle numéro 4:
Si vous vous sentez trop affecté par le sujet, déléguez. Expliquez bien à votre enfant que cela n’a rien à voir avec lui, et passez le relai à une personne de confiance: rien n’est plus terrifiant pour enfant que de sentir l’angoisse de ses parents. En même temps, si vous ne pouvez pas faire autrement, mettez des mots, METTEZ DES MOTS, et accueillez les siens, accueillez le de tout votre amour. L’amour est plus fort que tout.
Règle numéro 5:
Protégez-le des images. Par amour pour lui, protégez-le des images et des sons. (ce qui veut dire en clair: ne regardez pas la télé en lui mettant simplement la main sur les yeux. Eteignez!) Vous avez certainement déjà constaté qu’à partir d’un joli dessin animé, il part dans ses rêves. Qu’il soit réveillé ou endormi, son imagination va travailler en fonction de ce qui le touche, de ce qui lui parle. Pas toujours, mais souvent. Tenez! Mon fils était persuadé d’être allé à Disneyland… à partir des seules pubs d’introduction aux dessins animés de Disney. Il a vingt ans aujourd’hui et j’ai beau lui dire que “non, désolée” il continue de croire qu’il y est déjà allé… Il l’a certainement rêvé, c’est un beau rêve que je lui laisse et dont on sourit tous les deux. L’imagination des enfants est puissante.
Au moment où j’écris ce billet, mon fils de 17 ans prend connaissance de l’actualité… Je pense que toutes ces règles sont applicables, même au seuil de la majorité. Qui ne flippe pas? D’ailleurs, il est déjà venu me dire: Je voulais partir à partir à Paris avec des potes à Pâques… Tu me permets? À moi d’appliquer mes théories!!!
On partage nos expériences? Oui! Go donc dans l’espace “commentaires”.
Pensées aux familles endeuillées.

Comment respecter le sommeil des ados?

Personnages

Alors que certains parlent de modifier les horaires scolaires afin de les adapter aux changements de sommeil des ados, pour l’heure, il n’y a aucun changement concret. En effet, d’après des études, à l’adolescence, sous l’effet des hormones, le sommeil change. Le coucher est plus tardif puisque les ados ne ressentent la fatigue que vers 23 heures (toujours selon étude). Sachant qu’il leur faut 9-10 heures de sommeil, idéalement ils devraient pouvoir se lever à 8 heures. Et être prêts à suivre des cours à 9 heures. Chez nous (en Suisse) on est loin du compte, puisque les cours commencent à 8 heures ou même à 7 heures pour certains cursus!
Parallèlement, les activités extras-scolaires (sport, musique) des ados voient leurs horaires se modifier. Leurs entraînements commencent plus tard, ils débutent vers 19h-20h vu que les terrains ou les salles sont occupés avant par les plus jeunes. Logique!
Ce qui n’est pas logique c’est que quelqu’un qui termine un entraînement ou un match à 22h ne peut pas s’endormir avant minuit (douche, repas, retour au calme du corps) et encore moins être en forme, en cours, à 7 heures le lendemain… Alors comment faire?

D’autant plus que nous savons aussi très bien que l’adolescence est une période critique quant à la poursuite d’une activité sportive régulière. Je répète: Comment faire?

Avec l’ado idéal pas de problème: il a bien compris que son sport, son instrument de musique et ses études passent avant tout, alors le week-end il ne sort pas, afin de racheter son manque de sommeil et de garder le rythme du lever tôt. Mais pour les autres? Parfois, tellement fatigués par leur semaine, ils s’endorment avant même de savoir quel est le plan entre potes. D’autre fois, ils me demandent de les réveiller à 20 heures pour qu’ils puissent quand même sortir un peu.

Ils sont braves ces ados, ils ont tellement de choses à faire, tellement de choses à découvrir, tellement d’énergie pour tout cela, qu’on pourrait quand même les aider un peu en aménageant des rythmes scolaires à leur portée, non?

J’attends vos réactions, vos commentaires, vos solutions dans l’espace “commentaires” ci-dessous.

La fessée. Oui? Non? Parfois? Jamais? Pourquoi? Pourquoi pas?

Personnages

Le mot fessée est comme beaucoup d’autres mots qui, à leur simple évocation, éveille une multitude d’images et de sentiments différents chez chacun. Pour certains se sera le summum de la violence alors que pour d’autres c’est juste un geste anodin, parfois libérateur, un peu plus dynamique qu’un autre, certes, mais sans plus. Pour d’autres encore, le mot fessée n’est qu’un concept n’ayant jamais été expérimenté. En tout cas, elle fait jaser cette fessée et elle fait mal! Physiquement ou psychiquement. Cependant, la fessée originelle serait juste une histoire d’énergie…

J’esssplique:

Dans quelle situation est donnée une fessée?

Si je résume et shématise: Chaque fois que la limite de l’un ou de l’autre est atteinte (l’enfant qui dépasse celle que lui a indiquée l’adulte, l’adulte qui ne maîtrise plus ses émotions-sa colère le dépasse).

Plutôt que de tergiverser sur le bien ou le mal fondé de la fessée, je vais chercher à l’intérieur, j’introspecte ce qui anime l’un ou l’autre à “chercher” la fessée ou à donner la fessée “bien cherchée” (Bon avec mes guillemets vous aurez bien compris que je ne suis pas en accord avec le principe de la fessée).

Que ce soit du côté de l’enfant ou du côté de l’adulte, il y a un besoin quasi vital de stopper ce qui en cours. Dans ces cas (urgence) les cerveaux de raisonnement, de réflexion se mettent en veille afin de laisser la place au cerveau des urgences, de l’action. Cerveau qui se résume assez simplement en une question: “action (combat) ou non-action (fuite)“. La fessée est une action… un combat dans l’idée de sortir victorieux. (choix “réfléchi” de notre cerveau, sinon il aurait pris l’option fuite). Jusque là tout est parfait, oui parfait, personne (adulte ou enfant) n’a dit, “je pars” laissant l’autre seul face à lui-même. La situation est ok. Chacun est encore en relation, c’est important surtout pour l’enfant: à l’âge où ils ont le plus tendance à chercher les fessées, ils ne peuvent pas rester livrés à eux-mêmes, MAIS EST-CE QU’ILS CHERCHENT VRAIMENT LA FESSEE?

Comme je l’ai dit plus haut, je vais faire une introspection et que vois-je? juste de l’énergie bouillonnante, de l’énergie en grande partie mentale “Ah! je n’en peux plus, ah! il se fiche de moi! ah! il m’énerve, ah! mais tu me fais honte, regarde comme on nous regarde…”) Cette énergie à besoin de retrouver sa maison, son lieu naturel d’habitation, c’est à dire son corps. La fessée fait redescendre l’énergie dans le corps, l’énergie ne connait pas le langage des mots (“calme-toi”, “respire” ne fait aucun sens pour elle), il faut lui parler concrètement, physiquement! N’y a-t-il alors que la fessée pour seule solution??Heureusement non!

Alternatives à la fessée:

– Passer les avants-bras sous l’eau froide lorsque nous nous sentons dépassés. (Préférer et choisir cette option aussi pour l’enfant à la place de la douche froide 😉 )
– Proposer un verre d’eau, passer une lingette sur le visage.
– confier l’enfant à quelqu’un de responsable et partir marcher, courir, danser=libérer l’énergie et lui permettre de se reloger dans notre corps plutôt que dans notre tête.
– serrer fort (avec bienveillance!) l’enfant dans ses bras, le contenir, qu’il ressente les limites de son corps, qu’il s’apaise dans la douce proximité physique. Pour cette solution il faut que le parent se sente vraiment en paix et que l’enfant accepte cette proximité (on le sait très vite), sinon passer à la première ou à la deuxième solution 😉

Tout ceci n’est parfois pas si simple… surtout “in situ”. Quand on a le nez dedans, il serait bon d’avoir un fil conducteur.
Le mien était simple, il est toujours valable et concerne toujours mes enfants même s’ils ont bien grandi depuis. Le voici:
Canard numéro 1 et canard numéro 2.
Mais qu’est-ce qu’un canard vient faire ici? Vous ne voyez pas?
Alors voici l’histoire du canard:
Il était une fois un joli canard, moulé dans du bronze, qui trônait au milieu d’une bibliothèque remplie des meilleurs livres sur l’éducation. Son “propriétaire” avait beau l’appeler cent fois et sur tous les tons pour qu’il vienne sur son bureau (jusqu’à ce mettre dans des états difficilement imaginables vu ses connaissances en matière d’éducation) le canard ne se déplaçait pas. C’était le canard numéro 1.
Le canard numéro 2, en tout point aussi beau et aussi immobile que le numéro 2, venait se poser sur son bureau comme il lui avait demandé. QU’AVAIT-IL FAIT? QU’AVAIT-IL DIT?
Rien dit, tout fait.
Un enfant qui n’entend plus les mots a besoin d’être pris par la main (avec bienveillance), à ce moment, il est comparable au canard en bronze: on aura beau aller jusqu’à crier voire frapper, rien ne se passera. Le guider physiquement, calmement et avec amour nous mènera au résultat souhaité. Passer du langage oral au langage physique… CQFD (Ce Qu’il Fallait Démontrer).
Langage physique ne veut pas dire violence physique, en aucun cas! En partageant ici vos solutions, vous aiderez d’autres parents à faire leur chemin. 🙂 Et tous les enfants vous remercieront tôt ou tard, d’une manière ou d’une autre, du chemin que vous aurez parcouru…

En complément: l’empathie

la rentrée-reprendre le rythme

Personnages

Voilà, on y est, dans quelques jours, les enfants, grands et petits, reprendront le chemin de l’école. Pour les plus jeunes, il y a bien souvent plusieurs choses à mettre en place comme aller voir l’école, reparler des journées: où mangera-t-il, quels camarades va-t-il retrouver? Mettre des mots et des images sur le futur quotidien de l’enfant afin de le rassurer.

Mais pour tous, c’est aussi le moment de reprendre le rythme! C’est important le rythme, surtout celui du lever (donc du coucher!). Hé oui! Fini le temps où l’on se réveille naturellement on va tous retrouver le son du réveil qui parfois contrarie notre sommeil. Alors pour avoir des enfants en forme dès la rentrée, il faut qu’on s y mettent dès maintenant, autrement lundi, ça va être un véritable jet lag et soupe à la grimace au menu du petit déjeuner!

Belle rentrée à tous!

otite- les à côtés

Personnages

Si l’idée m’est venue de faire un billet sur les otites, c’est bien évidemment qu il y en a eu une chez moi!
Peu habituée à ce genre de truc, j’ai été surprise de l’intensité de la douleur. L’otiteux a 13 ans et j’ai vécu un saut dans le passé. Un saut de 13 ans! Nan, je n’exagère pas. Réveil toutes les deux heures la nuit… Alors j’exagère? La seule chose qui ait changé, c’est le vocabulaire et la découverte d’un nouveau registre de grossièretés 🙁 Où donc et quand donc a-t-il appris tout ça??? “Sa mère” n’est en soit pas grossier, mais suivant ce qui est dit avant et après… ça devient franchement inaudible! Je comprends qu’il ait mal aux oreilles!
Ayant déjà fait quelques entorses au règlement (espacer les prises des anti-inflammatoires et anti-douleurs) j’ai cherché dans mes lointains souvenirs persos d’otites. Eurêka! Compresse chaude, mais c’est bien sûr! Hop! Ni une, ni deux je mets le coldpack à chauffer et lui la pose sur l’oreille. Soulagement immédiat.:-) Ce qui me laisse le temps de réfléchir encore… Compresse d’argile! Hé oui! Mais comment ai-je pu l’oublier?!? Merci l’otite! L’argile a la propriété de… LES propriétéS de… roooh… il y en a tellement quand j’y pense, que je vous laisse lire, imprimer et afficher sur le frigo le contenu du site sur l’argile. Le cold/hot pack est vraiment le remède à avoir à portée de main et… y penser!
À présent, il est 3 heures 30 du matin, et je n’ai pas encore dormi. Il est dans mon lit et me demande de lui raconter une histoire… Ah? euh? Une histoire tu dis? Cela fait quelques temps déjà qu’il préfère s’endormir seul, sans ma petite histoire… Oui, heu, donc une histoire? Oui, une histoire de lutins. De lutins? Oui des lutins dans une forêt. Et voilà que l’histoire démarre. Trois minutes après, il renflotte et moi, mon histoire était tellement chouette que je me la suis continuée en me disant qu’il l’entendait sûrement… 🙂 De toute façon j’étais largement réveillée!
Il y a encore eu des réveils et j’ai encore fait chauffer la compresse.
Le lendemain matin, il me dit: ” merci pour la compresse, mais je crois que c’était psychologique…” ” Ah ben mon p’tit gars, ch’crois pas non! Se sentir mieux avec une compresse chaude sur la figure alors qu’il fait 35°C en pleine nuit et qu’on dégouline en dormant… Même avec beaucoup d’imagination, je n’arrive pas à imaginer où mettre l’effet psychologique…” “Ah ah! Ah ouais….” Heu.. Ben tu peux me refaire une compresse chaude (35°C à 11 heures du mat’) s’il te plait? Et aussi l’argile…” Mais bien sûr! Juste pour l’effet psychologiques?
Finalement, cette horrible otite nous aura permis de:
– passer de chouettes moments.
– De mettre mon dernier enfant sur la voix des remèdes alternatifs sans pour autant faire fi d’un avis médical- diagnostique:
otite moyenne aigüe. Donc anti-bio. Mais tout ça parce qu’il a mis les pieds au mur pendant deux jours. Effectivement, c’est toujours mieux de s’amuser que d’aller poireauter dans une salle d’attente… surtout quand on est en vacances. J’espère qu’il en aura tiré la leçon.
– redécouvrir nos vieux remèdes… Froid/chaud, huiles essentielles, oligo-éléments, argile, dialogues, repos
Et si on me demandait de mettre dans l’ordre ces quelques éléments, je dirais:
– repos
– dialogue avec soi-même ou une personne de confiance (en fonction de l’âge et de la capacité à se remettre en question, sans jugements)
– en général ça suffit… :-). Oui!
– Consulter un médecin pour avoir un diagnostique et choisir, en connaissance de cause, le ou les remèdes.
Mon fils otiteux de 13 ans lirait ça qu’il dirait: pffff…
Mes fils de 15 et 17 ans liraient ça qu’ils diraient: Ouais… d’un air un peu interrogateur, mais en même temps ils ne peuvent pas tout envoyer bouler puisque je les ai si souvent bien soignés avec mon argile, mon froid, mes huiles essentielles et surtout ce que je leur ai appris sur le fonctionnement de leurs corps (fièvre, défenses immunitaires, soleil, alimentation…)
Mon fils de 20 ans lirait ça et dirait: Ben ouais! C’est évident! Et t’écris un truc que tout le monde sait?!? Mais qui, maman, mais qui ne connait pas les bienfaits de l’argile?

Yes! Mission réussie 🙂