Il y a quelques années, aller chez le psy était quelquechose d’un peu tabou. C’était bien connu: les psys étaient plus fous que leurs patients. Une visite chez un psy était l’équivalent d’un internement en asile psychiatrique! Heureusement, les temps ont changé. Quoique. La tendance s’est en fait inversée on dirait. Entre “autisme”, “hyperactivité”, “manque de confiance”, “retard de lecture”… tout est prétexte a envoyé un enfant chez le psy. On soupçonne tout de suite un enfant ne répondant pas parfaitement à tous les critères d’avoir des troubles du comportement. Or,finalement, il serait peu nombreux les professionnels à être capable de faire un diagnostique fiable. Pour certains parents, c’est un véritable parcours du combattant semer d’angoisses et de doutes. On ne parle même pas de l’enfer que traversent les enfants, d’être ainsi montrer à des “spécialistes” à la chaîne.
Quand un enfant est vif et plein d’énergie, on dit de lui qu’il est hyperactif.
Quand un enfant est un peu timide, réservé, introverti, on dit de lui qu’il a un manque de confiance en lui, il se pourrait même qu’il soit autiste.
Quand un enfant a des résultats moyens à l’école, on dit qu’il faudrait qu’il aille voir une logopédiste. En tout cas, il faut le surveiller de près et ne surtout pas le lâcher.
Pfff….
Comment s’y retrouver? Nous sommes devenus parents dans un drôle de monde, ma foi fort chamboulé, bien instable.
Ces nouveaux enfants ou plutôt ces enfants avec ces nouveaux troubles, nous ne savons pas trop comment les approcher, les aborder.
Nombreux parents se sentent culpabiliser. Or, diagnostiquer n’est pas accuser, mais aider, donner des pistes et des outils.
Pour prendre l’exemple des enfants à haut potentiel, il n’est pas rare qu’ils se retrouvent très vite en situation d’échec scolaire. Etonnant?
Dans l’esprit des gens, “haut potentiel” signifie quelquechose de proche de “surdoué”, donc d’ “intello”, donc de brillants résultats scolaires. Alors que se passe-t-il?
Ces enfants à l’intelligence vive et à la curiosité exacerbée, comprennent les choses très rapidement, font des liens entre différents sujets à la vitesses de l’éclair et finissent par …. s’ennuyer, déranger la classe, décrocher.
Lorsque je pense à ces enfants, je m’imagine que le milieu scolaire doit leur sembler complètement statique.
En faisant quelques petits aménagements simples on peut offrir à un “haut potentiel” les moyens de survivre en classe.
Voici quelques petites solutions qui ont été trouvées, testées et qui ont fait leur preuve:
O)Mettre ces enfants au fond de la classe. Comme ça, ils peuvent tout voir. Il y a du mouvement, des choses à regarder.
O)Les mettre à côté de la fenêtre.
Comme ça, lorsqu’ils s’ennuyent, ils peuvent regarder par la fenêtre à la place de déranger la classe.
O)Les nourir intellectuellement.
Mais là attention, prudence! (voir plus bas). Ici, on touche un point très délicat qui est le bon dosage, la bonne estimation des capacités du “haut potentiel”. La règle du “juste assez et pas trop” est vraiment de rigueur.
Comme déjà dit, ces enfants ont la capacité de traiter plusieurs informations en même temps et de faire des liens extrêmement rapidement. Déduire, extraire, imaginer, aller au-delà , anticiper, fait partie intégrante de leur mode de pensée. Pas évident donc pour un être normal de les suivre et plus dur encore de les devancer pour les guider!
De plus, d’après certains psychiatres, ces enfants ont en permanence des questions liées à la mort, à leur fin. ( Comme chacun d’entre-nous, me direz-vous, sauf que nous y pensons nettement moins rapidement ou souvent et comme nous faisons moins de liens et moins rapidement, on y pense, au bout du compte, moins). Ces pensées de mort et de fin sont précisément ce qui les agiterai lorsqu’autour d’eux tout devient trop calme. On pourrait dire que s’arrêter de penser les amène à être en contact avec la mort et est donc insupportable. De la même manière, les confronter à un problème trop difficile les mets dans un grand désarroi. D’où la nécessité de trouver l’équilibre parfait du beaucoup mais pas trop dont je parlais plus haut.
Ce que j’aimerai que vous reteniez de ceci, c’est qu’il y a des solutions, qu’il y a des explications et que l’important est de se faire aider par des personnes compétentes et bienveillantes. Il existe des associations, des groupes de discussion et de travail, de soutien.
Lorsque l’on vit un problème, si on s’isole ou que l’on se sent coupable, il est rare que l’on progresse.
Autant les mots “hyperactifs”, déficit d’attention” sont dans toutes les bouches autant peu en connaissent vraiment le sens. Pourtant, ce sont des enfants en réelle souffrance lorsqu’ils ne sont pas reconnus ou mal orientés, alors, à mon niveau et avec mes connaissances, j’ai essayé de vous aider, chers parents, chers enseignants qui vous posez des questions.