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Partage d'expérience par une maman

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Manger-Bouger, l’obésité chez l’enfant

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Surpoids

je ne sais pas d’où me vient cette nonchalance vis à  vis des repas….

Certainement pas de ma mère pour qui il faut finir son assiette, et quand celle-ci est finie, il faut finir le plat!

Ou bien alors si, justement de ma mère en me faisant réaliser qu’elle ne pouvait pas savoir si j’avais faim ou pas.

A y réfléchir peut être que cette attitude relaxe que j’ai pu développer vient de l’allaitement… Je savais qu’ils avaient tout ce dont ils avaient besoin, nul besoin de les forcer à  finir leur verre d’eau par grosse chaleur ou par forte fièvre, v qu’ils allaient de toute façon têter à  un moment ou à  un autre. Nul besoin de les peser lorsqu’ils étaient malade et qu’ils ne mangeaient plus, vu que la seule chose qu’ils acceptaient était le sein,. Le lait maternel étant quasi totalement digéré, qu’il ne surcharge pas l’organisme, donc l’enfant n’éprouve pas le besoin de jeûner. D’ailleurs, aucun pédiatre ne s’est jamais affolé lorsqu’un enfant totalement allaité ne va plus à  selle durant quelques jours consécutifs, c’est simplement que son corps utilise la totalité de ce qu’il absorbe.
Un autre côté qui rend relax, c’est l’omniprésence de ce lait…on peut décider de rentrer plus tard, changer de programme, no stress, le repas de bébé est déjà  prêt!

Toujours est-il que le surpoids, voire l’obésité, chez l’enfant est un problème en pleine expension, c’est dommage. C’est terrible.

Une partie de la planète meurt de trop peu, une autre partie meurt de trop.
Bon soit, on meurt de toute façon un jour, mais autant avoir bien vécu dans le temps qui nous est offert.

Finalement c’est simple, l’énergie que l’on consomme doit être égal à  celle que l’on dépense. Pour les enfants en pleine croissance, l’on doit rajouter à  l’énérgie dépenser, l’énérgie utile à  la croissance.

Mais en fait ce n’est pas si simple.
Ou pas simple pour tout le monde.

Le bmi (l’indice de masse corporelle) est assez large.. pour unr taille donnée, le poids peut passablement varié, tenant compte des différentes morphologies.
Et franchement, nul besoin d’un chiffre pour savoir si un ventre qui ne rentre pas dans un pantalon est ok ou pas.

Tiens, je sens la colère me monter!
Oui, je vois bien que ce malaise physique a des répercussion sur la vie sociale de cette enfant. Alors que tous les autres grimpent allègrement sur le jeu dans la cour de récré, elle reste en bas. Dès que les autres jouent au loup, c’est elle la 1ère attrappée et après galère pour attraper à  son tour quelqu’un. Du coup, à  la gym, personne ne la veut dans son équipe. Et l’exclusion s’entretien d’elle même et elle même ira compenser, peut -être et sûrement par une douceur et la spirale infernale est en route, s’entretenant d’elle même!!!

Après bien sûr les personnes exclue développe autre chose, une extrême gentillesse, de l’humour, de la générosité, etc, afin de ce faire accepté quand même .
Mais elle qui est elle?

Avec le besoin et l’envie naturels qu’ont les enfants de bouger, il ne devrait pas y avoir de problèmes de poids avant l’adolescence, il suffirait de les laisser courir grimper comme et autant qu’ils en ont envie…

C’est peut être une vision simpliste, mais pourquoi faire compliqué?

Un enfant qui aura pu connaître un maximum d’expériences sensori-motrices, connaîtra bien miux ses propres limites, aura plus le goût de l’effort qu’un enfant à  qui on dit systématiquement non dans les expériences qu’il veut tenter.

Je vous laisse y réfléchir….

Et si besoin, et si ce message vous a interpelé n’hésiter à  aller visiter ce site contrepoids.hug

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