Une fillette de 7 ans exprime ses souhaits lors de son séjour à l’hôpital. C’est sur le site www.sparadrap.org, prenons en de la graine… Et si nous, parents, et vous, enfants, faisiez une liste de vos désirs à l’intention du corps médical? Juste au cas où…
Bien souvent quand on se retrouve à l’hôpital, on n’a pas eu le temps de s’y préparer, ni d’y préparer nos enfants. C’est dommage car, plus on est au clair, meilleures sont les chances que le séjour, les interventions en tout genre, se passent bien.
Chaque hôpitaux à ses protocoles de routine, soit…
En notant nos désirs, on prends notre destin en main, on ne remet pas tout au corps médical et on l’invite à faire, peut-être, autrement.
Ben oui, s’ils n’ont que leur protocole comme référence, pourquoi faire autrement? Comment faire autrement? C’est humain de choisir la simplicité.
De plus, si on a déjà anticipé certaines choses, on est plus à même de faire face à l’imprévu….Non? D’autant plus que l’état émotionnel dans lequel on se trouve dans ces moments délicats ne nous aide pas à prendre des décisions.
Donc à vos feuilles…
Vous pouvez vous inspirer du témoignage de cette petite fille pour exprimer vos propres désirs.
J’ai fait cette expérience lors de la naissance de mon 3ème enfants. Mon rêve étant d’accoucher seule au milieu d’une forêt ou parmis les dauphins, me retrouver à l’hôpital était vraiment aux antipodes!
Dans ma lettre, adressée au médecin et à la sage-femme, je me souviens avoir demandé qu’ils me fichent la paix, qu’ils me laissent prendre la position que je souhaitais, accroupie, 4 pattes, peu importe…En fait, je leur demandais de me faire confiance, d’intervenir le moins possible. Je les ai quand même autorisé à intervenir s’ils voyaient que les choses tournaient franchement mal! Ils étaient un peu médusés, surpris, désabusés, mais ils ont respecté mes demandes. Et en cela, je leur suis reconnaissante. Du coup, je me suis crue dans ma forêt à l’exception prêt qu’il y avait une blouse blanche qui traînait derrière un arbre… 😉
A un autre moment, mon fils de 8 mois a dû être hospitalisé pendant 3 jours, il ne pouvait pas dormir dans ce lit, il dormait sur moi. L’infirmière qui changeait la perf la nuit était parfois grincheuse, parfois attendrie devant le tableau. Peu importe les commentaires désobligeants que j’ai entendu, aujourd’hui il a 12 ans et je suis fière de la qualité de notre relation qui persiste malgré son entrée dans l’adolescence.