Le Blog Tuasmalou
Partage d'expérience par une maman

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Recommence !

Personnages

Même si le triomphe t’abandonne,

Même si une erreur te fait mal,

Même si une trahison te blesse,

Même si une illusion s’éteint,

Même si la douleur blesse tes yeux,

Même si on ignore tes efforts,

Même si l’ingratitude en est la paie,

Même si l’incompréhension coupe ton rire,

Même si tout à  l’air de rien,

Recommence!

Qu’est ce que ça te fait de lire ce texte? A quoi penses-tu ?

Je l’ai trouvé, affiché, dans une salle de sport, alors, avant de découvrir sa provenance, je me suis dit: “Oui! C’est ça le sport! Ne pas se décourager, recommencer même si l’exercice est difficile. Apprendre à  se surpasser. Ah!!! Si seulement mes enfants pouvaient avoir cet esprit: Ne jamais se sentir battu. Garder l’espoir en tout, tout le temps. (Quoi? Tu me trouves exigente? – Bon, je prends note.)

Et puis, j’ai fait un petit tour à  l’intérieur de moi…Combien de fois ai-je été blessée? Combien de fois ai-je eu mal? Combien d’illusions se sont éteintes? Parmis ces fois, combien de fois me suis-je relevée? Quel exemple ai-je donné à  mes enfants?

Cette attitude qui consiste à  se relever après un croche-patte s’appelle la résilience, elle met en scène des forces vitales. Peut-être nos forces les plus vitales. Pourquoi face à  un même événement ne réagissons nous pas tous de la même manière? Pourquoi certains se relèvent, pourquoi d’autres s’apitoient-ils sur eux même? Quel rôle joue l’éducation?

Et puis, j’ai découvert qui avait écrit ce texte.

Ecrit par les mères de Mai, à  Buenos Aires, Argentine, qui chaque semaine se rassemblent pour exiger de savoir ce que sont de venus leur enfants…

Et là , et bien je peux te dire que ça a pris une autre dimension.

Quelle grandeur, quelle paix, quelle force se dégagent de ce texte.
Pendant quelques secondes (parceque plus, c’est insoutenable), j’ai imaginé ces mères qui ne savent pas si leur enfant est mort ou vivant, si à  ce même instant, il souffre ou il est torturé…. Dans un imaginaire où toutes les pires réalités sont possibles, comment font-elles? Où trouvent-elles la force de faire autre chose? La force de vivre, d’attendre, d’espérer?

Je me suis retournée et j’ai regarder les enfants s’entraînant dans la salle et j’ai souris. Souris de ma naà¯veté. De mon impuissance. De mon bonheur. De la légèreté de mon existence.

En tant que parents, nous devons, d’une part, développer cette force, afin de soutenir et accompagner nos enfants. Et d’autre part, chercher à  développer cette force en eux, cette résistance, cette confiance et de surcroît, avec intelligence, c’est mieux.

Ouaips….C’est bien joli! Mais comment fait-on? As-tu des idées?

Faut-il intentionnellement les mettre face à  des difficultés? La vie ne s’en charge-t-elle pas déjà  assez? Comment trouver le juste milieu pour ne pas les décourager? Est-ce simplement quelquechose d’inné? Pouvons nous avoir une quelconque influence? Simplement une question de caractère?

Le débat est ouvert…