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Partage d'expérience par une maman

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La fraterie s’agrandit

Personnages

L’arrivée d’un nouvel enfant est synonyme de beaucoup de sentiments, parfois diamètralements opposés. Pour les parents parfois certes, mais surtout pour les enfants, les “grands”.

Il y a de plus en plus de littérature à  ce sujet et c’est tant mieux: on sort de l’ombre, du tabou. La jalousie et les divers sentiments ambivalents des aînés sont enfin reconnus.

Passées les 3 premières minutes de découverte du nouveau venu, il n’est pas rare que les aînés reprennent leur vie et leur propres priorités, c’est à  dire, MOI, LE CENTRE DU MONDE.

Il va s’ensuivre des sentiments violents, des envies de faire disparaître celui qui gêne, ce petit trucs pas drôle avec qui on ne peut pas jouer, ou alors qui touche tout, qui casse tout, bref, qui DéRANGE, CA C’EST Sà›R! Pour permettre l’expression des sentiment haineux de mon aîné envers sont petit frère, j’ai pris un pyjama du petit, je l’ai rempli de kapok (ouate) et je l’ai donné au grand. Sur CE “petit frère”-ci, il a le droit de faire tout ce qui lui passe par la tête, par le coeur, par le corps! A l’autre, pas touche!!! Lorsqu’il tape sur ce petit frère rempli de kapok, je peux accepter toute sa colère, sa haine, sa jalousie!

Oui, bon sang, c’est vrai, on était bien tout les deux! On mangeait quand on voulait, on sortait quand on voulait, on faisait du bruit quand on on voulait et TOI, MAMAN TU JOUAIS AVEC MOI QUAND JE VOULAIS!!!

DéSORMAIS, RIEN NE SERA PLUS PAREIL!

Mieux? Moins bien? Cela dépendra des jours… Mais la seule donnée connue: C’EST QU’ IL FAUT FAIRE AVEC!

Il peut arriver que le grand soit pris d’un élan tendresse envers ce petit, mais zut, le petit dort…Heureusement, le petit en kapok est là !

J’ai utilisé ce truc à  l’arrivée du 2ème. Pour le 3ème, on était en plein déménagement et travaux et pour le 4 ème je n’y ai même pas pensé… Dommage, car avec le recul, je mesure les utiles bienfaits de ce petit truc.

D’ailleurs, je crois que je vais réactualiser cette idée, fabriquer mes 4 gars en kapok et comme ça, lorsqu’ils auront envie de massacrer l’autre, ils pourront se défouler.

Je vous tiens au courant, promis.

Des fois, (souvent pour être honnête), j’ai l’impression de vivre avec 4 coqs dans un mini-poulailler, chacun voulant être LE coq en chef. Alors les trucs et tout ce que vous avez pu mettre en oeuvre pour dompter cette jalousie, cette rivalité entre frères et soeur me seront très utiles.

Au plaisir de vous lire.

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