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Partage d'expérience par une maman

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Allaitement

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Aaaahhh, mon sujet préféré! Tant il est hmmmm, huuuummmm, hooooooo!!! En plus une étude* vient d’être publiée: les enfant allaités plus de 4 mois ont une capacité pulmonaire nettement supérieure à  l’âge de 10 ans que les bébés sevrés avant 4 mois ou non-allaités, hi hi, voilà  de quoi mettre de l’eau à  mon moulin! *Journal International de Médecine du 05.02.2009

Allaiter est toute une histoire, une histoire qui réveille notre propre histoire.

Tout comme la grossesse et l’accouchement d’ailleurs…ces histoires qui se passent de mère en fille, bien souvent à  notre insu.

Finalement, on en revient au billet précédent: des mots à  la place des maux…

Combien de non-dits, de croyances, nous pourissent la vie? Faire le tour de tous ceci est pour certains l’histoire d’une vie, et en attendant, bébé réclame le seins.

Quand tout se passe bien, et bien c’est parfait!

Sachant que très, TRES rares sont les femmes qui ne peuvent pas allaiter…. il y a de quoi s’interroger…

Voici en vrac quelques trucs, issus de mon expériences, de celles d’autres mamans et de sage, sage-femmes:

D’abord, il faut le vouloir. Pas de cette volonté qui dit: ” je dois, il faut, sinon je ne serai pas une bonne mère, que vont penser les autres si je ne l’allaite pas”. Non, pas de cette volonté qui vient de la tête, mais de celle qui vient du coeur. Celle qui sait. Celle qui fait cela depuis le début de l’humanité. Celle qui puise sa force dans l’Amour. ( Ce qui ne veut pas dire que si on allaite pas, on n’aime pas son enfant! Grrrr! Ne me faites pas dire ce que je ne dirais jamais!)

Ensuite, l’allaitement suit de très près la naissance, c’est donc l’histoire d’une Rencontre. Deux êtres quasiment étrangers l’un à  l’autre vont avoir une relation très intime. Ils devront PRENDRE LE TEMPS de faire connaissance. Ce bébé est notre enfant, mais nous ne connaissons pas ses rythmes. Il est venu au monde mais découvre qu’il n’est pas sous perfusion de lait maternel. Il faudra à  l’un, comme à  l’autre, un temps d’adaptation. Pour la mère cela signifie une énorme disponibilité, car bien souvent le nouveau-né s’endormira au milieu de la têtée, redemandant donc à  manger peu après.

PREMIERS PROBLEMES:
La mère est-elle prête à  être aussi disponible? Sachant que ce n’est qu’une courte période ( mais bien souvent elle pense que ce sera TOUJOURS comme ça, car personne de le lui a réellement dit!
Les paroles régulièrement entendues sont “T’ES SURE QUE TON LAIT EST ASSEZ NOURRISSANT?” AAAAAHHHHH HORREUR, mais taisez vous donc, laisser cette femme et cet enfant s’adapter l’un à  l’autre!!!! Le corps de la femme puiserait dans ses propres réserves, même vitales, pour nourrir la chaire de sa chaire s’il le fallait!!!
Mais voilà , il ne fallait pas un mot de plus pour mettre le DOUTE dans la tête de la nouvelle maman!

Qui dit doute, dit stress! Le stress? Ennemi numéro de l’allaitement!

Toute chose à  sa raison d’être dans la Nature: Les nombreuses têtées de bébé ont 2 buts:
1. Ils signalent aux glandes mammaires qu’il va falloir produire du lait.
2. Ils permettent aux seins de se vider régulièrement, évitant ainsi l’engorgement douloureux des seins.

Mais attention aussi, dans la nature, tout est équilibre. Si bébé tête très fréquemment, puis fait une longue pause, les seins auront tendance à  beaucoup produire, il ne savent pas encore que bébé est archi repu, et les seins “déborderont”. Il faut quelques semaines pour que notre organisme s’adapte.

Quand les femmes parlent des joies de l’allaitement, elles parlent du 3-4ème mois qui suit la naissance du 1er. Les femmes qui sèvrent avant 3 mois, n’auraont connu que le plus dur de l’allaitement, c’est dommage pour elles. C’est quand il n’y a plus de montée de lait, de fuite, que l’allaitement devient agréable- Que les seins se sont endurcis à  la puissante succion du bébé aussi.

Donc, le stress, c’est la cata pour l’allaitement. De même que la fatigue.

Mères! Reposez-vous, prenez soin de vous. L’allaitement est un temps de repos. Si vous avez des enfants plus grands, c’est le moment d’une pause, d’un câlin, de lui lire un livre, de regarder avec lui un dessin animé et si d’aventure il fallait aller dépanner l’enfant plus grand, pas de soucis le bébé supporte très bien les mouvements de sa mère mère même quand il tête. Ce sont parfois les seins qui deviennent un peu gymnastes, car l’enfant ne lâche pas le sein facilement!

BOIRE:

Il est recommandé de beaucoup boire. Mais attention, allez y mollot en début d’allaitement. A trop boire, vous risquez l’engorgement!
A “l’époque” on conseillait la tisane de fenouil, comme galactogène. Il semblerait que cette tisane donne à  certain bébé des coliques…. On conseille à  présent la tisane d’ortie, l’ortie qui a l’avantage d’être reminéralisante. Comme vu précédemment: Tout est dans l’équilibre. N’abusez de rien. Evitez cependant, dans les 1er mois de l’allaitement, les aliments acides ou lourd à  digérer (jus d’orange, choucroute….). Rester dans une gamme alimentaire la plus neutre possible et petit à  petit, au fil des semaines, vous pouvez introduire de nouveaux aliments. Exactement comme si vous nourrissiez directement votre bébé à  la cuillère.

D’ailleurs à  ce propos, il était recommandé il y a peu de temps (5-6 ans) de commencer à  introduire l’alimentation solide à  l’âge de 4 mois. Aujourd’hui, on dit de ne pas le faire avant 6 mois….
Et demain?….

Sachez qu’un enfant allaité grandit correctement même s’il ne reçoit que le lait maternel durant les 2 premières années de sa vie…C’est beau, non?

Et c’est tellement beau, que l’allaitement devrait être considéré autrement, songez-y. C’est grâce au lait que les mammifères vivent, que les petits mammifères survivent. ( Bon, nous on a les lait maternisés)
Forts de ces considérations la femme allaitante devrait pouvoir allaiter, non? (En fait, j’avais envie de mettre “traitée comme une reine”, mais je crains les mauvaise interprétations, genre allusion à  la toute puissance… non, simplement dans un sain respect du travail qui est accompli).

LE STRESS, LE REPOS:

Là , j’ai envie de vous raconter oune pitite histoire pirsonnelle à  moi:
J’allaitais depuis 2 ans, lorsque j’ai commencé à  préparer un mariage. Courses en ville, bricoles dans tout les sens. Donc fatigue et même si c’était un stress joyeux, c’était un stress quand même et le résultat sur ma production de lait ne se fit pas attendre! Oh non…. Diminution drastique de la quantité à  disposition. La solution? Se mettre au lit avec son petit et le laisser têter à  volonté, boire beaucoup et se reposer.
Il n’y a pas que la diminution de lait qui augmente la fréquence des têtées…. Il y a aussi la manière dont grandissent la plupart des enfants, c’est à  dire par paliers. Hé oui! On est plus sereine lorsqu’un enfant mange des quantité incroyable DANS SON ASSIETTE, moins quand il le fait au sein…. D’oû nous vient donc cette facile disposition à  culpabiliser? Observez et vous verrez: un enfant qui tête beaucoup durant quelques jours, a grandit, est en train de grandir ou va grandir! Et comme un enfant grandit tout le temps….. Mais nan! Il a des poussées de croissance et cela se ressent sur la quantité qu’il ingurgite et cela jusqu’à  l’âge adulte, mais comme il est tout frais, tout neuf, on ne le sait pas encore!

DONC CONFIANCE, CALME, SEREINITE, AMOUR ET TOUT BAIGNERA!<br />
Tiens? Je sens et j’entends encore mon lait passer directement de mon sein aux ventres de mes enfants, une merveille, du pur bonheur!!!

P.S. Pssst, j’attends vos témoignages avec impatience…;-)

Un commentaire sur “Allaitement

  1. Cet éloge a l’allaitement me fait monter les larmes tant je suis d’accord mais tant j’ai mal parce que ce n’est pas du stress que je vis en ce moment mais une déchirure de l’ame a cause d’une histoire familiale très cahotique même si pleine d’amour pour mon mari et chacun de mes quatre enfants. Je m’interroge. Cette boule de nerfs que je porte comme un boulet depusi quelques semaines et qui ne cesse de grosiir en moi et de m’empoisonner la vie n’est elle pas nocive pour ce bébé de six mois que j’allaite avec tant de bonheur. Ses grands yeux qui ne me lachent pas pendant ces moments rien qu’à  nous, ces moments qui m’apaisent, fussent ils les seuls de ma journée? Je suis déchirée par le mal que je lui fait sans doute en lui faisant sentir mon mal intérieur et en même temps, j’ai toujours autant de lait, il a un besoin d’être accroché à  mon sein et que je le regarde pendant la tétée. Si je ne le regarde pas, il retire sa bouche de mon sein et attend que je l’observe à  nouveau. IL ya tant d’emotions qui passent pendant ces moments de bonheur!!! Mais j’ai si peur de lui donner de ma peine aussi, de le faire souffrir en lui transmettant mon mal intérieur……..;;;

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