Il est une épreuve qu’aucun parent n’est prêt à vivre, celle de perdre son enfant. Pourtant, la mort fait partie de la vie, aussi difficilement acceptable que cela soit.
Il n’y a malheureusement pas de recettes miracles pour arriver à faire un deuil, survivre au décès d’un enfant, puis continuer à vivre sans lui, nécessite un sacré travail… Ou un travail sacré.
En effet, enterrer son enfant n’est pas dans l’ordre des choses de la vie. Nous sommes, en tant que parents, préparés à le voir grandir, évoluer, devenir adulte, quitter la maison lorsqu’il deviendra indépendant, se marier, nous faire grands-parents… mais pas à ne plus jamais le revoir et nous laisser avec notre imaginaire de futur pour lui!
Et pourtant, cela arrive. Qui plus est, de manière souvent accidentelle, donc encore plus révoltante car injuste et imprévisible.
Je disais qu’il n’y avait pas de recettes miracles, certes, mais il y a un chemin que chacun “doit” ou peut parcourir, celui de l’acceptation, du pardon. Pardonner à soi, à l’autre, aux autres… pour que la vie reprenne ses couleurs, sans pour autant oublier.
J’ai vécu ce deuil à faire, il n’est pas facile, il est très douloureux, révoltant, mais il est, il existe.
Le nier, le refuser est un affront à la vie. Hé oui! Refuser de faire un deuil c’est se couper de la vie, se couper des autres vivants… C’est mourir soi-même, mourir à soi-même, mourir aux autres.
J’illustrerai mes propos, qui peuvent paraître choquants à certains, avec les paroles d’une jeune fille qui disait à ses parents: “J’ai perdu un frère, mais j’ai aussi perdu mes parents…”
Depuis que son frère aîné est accidentellement décédé, cette jeune fille a été privée de la présence de ses parents, absorbés qu’ils sont, depuis plusieurs années, par la mort…
Dépasser la mort pour s’ouvrir à nouveau à la vie, voilà le message que je voulais vous faire passer.
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