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Partage d'expérience par une maman

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échange de lait maternel sur Internet

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Hé beh! J’apprends que même le lait maternel circule sur Internet… Me voilà  stupéfaite devant mon écran.

Le don de lait maternel me semble être un peu comme le don de sang.
Premièrement parce qu’il doit être soumis à  des contrôle de qualité. Hey, il va être normalement donné à  un nouveau-né dont le système digestif et immunitaire n’est pas encore au point.
Deuxièmement parce que (et là  je me trompe peut-être) il va être réservé aux bébés dans le besoin médical de lait maternel. Ne se fait pas transfuder du sang qui veut, juste par envie ou pour faire genre. “Tiens, dès aujourd’hui, je vais aller me faire transfuser un peu de sang, peut-être que ça me donnera la pêche!” En voilà  une idée bizarre. Non?

Le don de lait est à  ce titre comme le don de sang, il sert à  sauver des vies.

C’est sûr que lorsqu’on désire allaiter et que l’on n’a pas assez de lait, se résoudre à  donner le biberon peut-être vécu très douloureusement. C’est parfois une très grande frustration et une grosse remise en question de ses capacités à  être mère. C’est même pour certaine maman un véritable deuil à  faire.

Mais les risques inhérants à  l’ingestion d’un lait porteur de bactéries par un bébé peut avoir des conséquences dramatiques.

Lisez plutôt ce communiqué de l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps).

L’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) a émis vendredi une alerte contre l’échange de lait maternel sur Internet. Elle met en avant les risques de transmission d’agents infectieux associés à  cette pratique.

Depuis plusieurs mois, le réseau mondial de partage de lait maternel « The Human Milk for Human Babies global network » met en contact, via Facebook, des mères donneuses souhaitant offrir leur lait et des mères ne parvenant pas à  allaiter suffisamment leur enfant.
« Aucun contrôle microbiologique et sérologique n’étant exercé a priori sur la donneuse lorsque le don est effectué en dehors des lactariums, le lait présente un risque pour l’enfant », insiste l’Adssaps. « Les bactéries en cause peuvent provoquer des septicémies et des méningites chez le nouveau-né si ces germes sont ingérés en quantité importante dans le lait maternel », poursuit le texte. L’Afssaps met également en garde contre la transmission de virus tels que l’immunodéficience humaine (VIH), le virus T-lymphotrophique (HTLV), les virus des hépatites ou encore la rubéole.
D’autre part, des mauvaises conditions de conservation et de transport favorisent un développement bactérien.

La liste des lactariums agréés est disponible auprès des Agences régionales de santé.
En France, seuls les lactariums agréés peuvent collecter et distribuer en France le lait maternel humain. La responsabilité du réseau “the Human Milk for Human Babies global network” est susceptible d’être engagée en cas de contamination d’un bébé par du lait infecté, soulignent les autorités sanitaires françaises.

Alors, ne vaut il pas la peine d’être, même très, frustrée plutôt que de faire courrir des risques inconsidérés à  notre trésor, notre rayon de soleil, notre roupoutoutou tout chouchou, le plus beau bébé du monde?

Clairement oui! 🙂

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