Chaque futur parent rêve d’avoir en premier lieu un enfant en bonne santé, puis vient éventuellement la préférence pour le sexe de l’enfant et tout de suite après… QU’IL FASSE RAPIDEMENT SES NUITS

Or, il arrive que bébé ne l’entende pas ainsi, et les parents vont se mobiliser pour trouver la solution. (pédiatre, amis, livres)
Mais il arrive aussi parfois que c’est maman qui ne l’entend pas ainsi… Certaines mamans se relèvent plusieurs fois par nuit pour voir si leur enfant dort.

Attention, passer à  pas de loup pour voir si bébé est bien couvert ou si tout se passe bien pour lui SANS LE Rà‰VEILLER est un peu normal, surtout les premiers temps ou s’il est malade. La maman sereine sait que si quelque chose ne va pas bébé appellera de ses pleurs sans se soucier de l’heure! 😉

Mais ici, on parle d’autre chose, c’est un peu comme ces gags que l’on raconte “quel est le comble de ?” Quel est le comble du dormeur?
Se relever pour voir si ses pieds dépassent.
Quel est le comble de la maman dépressive? Aller réveiller son bébé pour voir s’il dort bien. Sauf que ce n’est pas drôle. Ces réveils répétés mettent un place un cercle vicieux propice à  la dépression. Réveils fréquents-manque de sommeil-fatigue et donc aggravation de l’état dépressif.

Bébé qui dort n’est pas pour elle un soulagement, c’est une inquiétude, une angoisse. Un manque?
Hé oui, la nuit en dormant, chacun s’envole vers son monde. On se sépare. On est tout seul. On dort.

Cette séparation nocturne peut-être un magnifique révélateur à  qui veut bien se donner la peine de le décoder. Décodage difficile souvent, surtout lorsqu’on est impliqué. Alors faire appel à  une tierce personne qui pourra nous aider à  faire la lumière sur la situation est un choix judicieux. Il peut s’agir du pédiatre, d’un psy, d’une amie ou même d’une lecture. Trouvez quelqu’un avec qui vous vous sentez bien. Personne ne vous jugera, les difficultés existent, elles font partie de la vie. Souvent elles nous permettent d’avancer même. (Oulala! qu’est ce que je viens de dire? Tu parles! Des difficultés pour avancer? On avance mieux sans difficultés ou sans obstacles tout de même!) Ces difficultés nous permettraient de régler certaines choses afin d’avancer plus légèrement dans la vie.

Un bébé ça change la vie! Au sens propre comme au figuré, concrètement comme subtilement…

Il va “juste” nous transformer en parents… Carrément! Il va nous apprendre un autre “métier“. Apprendre ce n’est pas rien! Combien d’année pour apprendre à  lire? Pour les divisions? Pour le métier que vous faites actuellement? Formation continue? Recyclage?
Et combien de manières différentes d’exercer son métier? Pertinente la question n’est-ce pas?

Ah? devenir parent est inné? On doit savoir? Que celui qui a tout appris tout seul me jette la première…
En plus, ce serait bête de penser cela. Il y a 100 ans (et même moins) on pensait qu’un bébé ne sentait pas la douleur…

Alors entre nos savoirs innés et acquis, il doit bien y avoir une petite place pour rafraîchir, parfaire nos connaissances. La doctoresse Aletha Solter apporte un regard nouveau et très intéressant sur les pleurs du nouveau-né.

Et la dépression n’est pas une maladie à  prendre à  la légère, même si on l’utilise à  toutes les sauces (oh, je suis déprimée aujourd’hui).

Il existe des alertes de toutes sortes: alerte canicule, alerte inondation… A quand une alerte dépression?
Ce n’est pas le soleil qui dit: “attention aujourd’hui je vais briller de mille feux et vous allez avoir très chaud”, ce n’est pas la rivière qui dit “aujourd’hui je vais me remplir de toute l’eau du ciel et inonder vos maison”. De la même manière ce ne sera pas(dans un premier temps et en général) l’être humain qui dira ” je suis dépressif”,non. Ce sera moi, ce sera vous, amis, familles, médecins, enseignants qui, avec tact et bienveillance, pourrez initier la démarche vers des soins appropriés.

La dépression, c’est l’affaire de tous
😉