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Internet et ses dangers

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Deux suicides en deux semaines… Combien d’autres avant? Combien d’autres après?

Etre en contact avec la planète entière en trois clics, chercher toutes les infos dont on a besoin, être au courant d’à  peu près tout ce qui se passe dans le monde. Waow! Internet est vraiment un outils magique! Des vidéos, des musiques, des livres, des articles. Tout. On y trouve tout. Mais aussi de tout.
Et c’est bien là  le problème d’Internet.

Pour parer à  cela on a inventé le “contrôle parental”, qui, une fois installé, permet aux parents de laisser aller les bambins sur l’ordi. Enfin, c’est ce que l’on croit… Car régulièrement ce système de contrôle se trouve dépassé par l’apparition de nouveaux sites qui passe outre ce filtre de protection sagement installé par les parents. 🙁

Alors, dans la plupart des familles le sujet internet et ses règles d’utilisation de base sont rappelées régulièrement:
-Communiquer uniquement avec les personnes que l’on connait personnellement dans la VRAIE vie.
-Ne pas donner son adresse, on ne sait pas qui se cache derrière ce pseudo
… un rappel de ces règles se trouve sous : règles d’utilisation. Et en tapant “règle d’utilisation d’internet pour les enfants, vous trouverez certainement ce qui vous convient.
Tout ceci se fait AU DEBUT.

Car, très vite vient la demande d’accès à  Youtube… On y trouve des vidéos sympas, des musiques. En général, c’est pour la musique qu’ils demandent à  avoir accès à  ce site. Dans mon monde à  moi, la vraie vie d’ il y a quelques années, c’est chouette, et pouvoir avoir accès à  plein de musique ne se refuse pas! La musique adoucit les moeurs, c’est connu! 🙂 Mais alors là … Ou plutôt à  partir de là , vous perdez le contrôle. La musique certes, mais qu’en est-il des paroles? Si vous ne savez pas d’où sortent les mots choquants sortant de la bouche de vos enfants, écoutez donc ce qu’ils écoutent…

Puis, en un rien de temps, 2-3 couchers de soleil, ils savent craquer votre super contrôle parental… Glurps.

Et après tout ces gentils cafouillages, arrivent des choses plus subtiles.
Grâce à  Internet, on peut se créer d’autres vies. D’autres mondes. D’autres personnalités. (D’ailleurs, à  présent, presque tout un chacun se divise en deux groupes: la vraie vie et la vie virtuelle. Re-glurps) Ben ça alors, mon ‘tit cerveau peine déjà  à  gérer sa vraie vie… Mazette! Parbleu! Bon sang! La vie virtuelle permet de se créer une autre vie, de faire ce qu’on n’oserait pas faire dans la vraie vie. Hey! même des adultes se font prendre au piège, alors comment espérer mieux de nos jeunes en développement? Combien d’employés modèles ont eu des embrouilles avec leurs collègues ou avec leurs supérieurs suite à  leur utilisation inappropriée d’internet?

Les dangers sont multiples, certains évitables (mauvaises rencontres), d’autres pas (images choquantes).

S’opposer à  tout prix est, comme toujours, voué à  l’échec. Pour ceux qui n’ont pas cliqué sur le lien d’avant, le revoici http://www.microsoft.com/fr-fr/security/family-safety/childsafety-internet.aspx

Internet n’est pas une baby-sitter de confiance, intéressez-vous à  ce que votre enfant* visionne. Muni d’un sain intérêt évidemment, car ils ne sont pas dupes (malheureusement), intéressez-vous à  ce qu’il regarde. Dialoguer autour de ses intérêts, qui ne sont pas forcément les vôtres, c’est lui ouvrir la porte à  un self-contrôle bien plus efficace que le logiciel “contrôle parental”.

*enfant…. Ils sont nos enfants pour toute la vie, c’est sûr, mais la nouvelle campagne d’information d'”action innocence” s’adressant au 16-25 ans m’interpelle. Les enfants d’aujourd’hui mûrissent donc plus vite mais sont en danger plus longtemps? La campagne actuelle s’intitule “Ne laisse pas ton image t’échapper

C’est bien suite à  une image qui a échappé que les suicides ont eu lieu… Triste. Mais tellement réel. Adultes, soyons vigilants. Notre cerveau est construit, pas celui de nos enfants. L’erreur est humaine, elle est source d’apprentissage à  condition de rectifier le tir. Persister dans l’erreur, c’est… suicidaire. ? .

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