Les méduses sont arrivées en force sur de nombreuses plages de la Méditerranée et même de l’Atlantique.
Les méduses? Elles sont pour l’heure les seules à pouvoir me faire rebrousser chemin lorsque je nage! Certes leurs piqûres sont le plus souvent bégnines, mais c’est comme les guêpes: je détêêêêêêêêêêsteuh!
Les symptômes sont quasi-immédiats, mais parfois retardés : c’est une douleur du même type qu’une brûlure et qui s’étend rapidement au-delà de la zone mise en contact avec la méduse. Il y a un rougissement local, un ou des Å“dèmes et des vésicules translucides. Les marques cutanées peuvent mettre jusqu’à 15 jours à disparaître. De plus, le fait de continuer à se baigner tend à retarder la cicatrisation. Pas cool les vacances balnéaires 🙁
A faire et à ne pas faire en cas de piqûre de méduse
– à€ l’aide d’une lame ou d’une carte de crédit, raclez la partie atteinte. Ne frottez surtout pas la zone piquée!
– Rincez à l’eau de mer. Surtout pas à l’eau douce!
– La chaleur atténue la sensation de brûlure: vous pouvez recouvrir l’endroit de sable chaud, remplir une bouteille d’eau de mer et la laisser chauffer au soleil, puis, une fois l’eau bien chaude, vous pouvez rincer l’endroit.
– Ne mettez pas d’alcool.
– Otez à l’aide d’une pince les fragments restés sur la peau.
– En cas de piqûre sévère, le venin peut être neutralisé avec du vinaigre ou de l’eau de mer chaude.
Si la douleur est vraiment trop insupportable, vous pouvez utiliser un antalgique de type paracétamol.
Si vous n’avez rien de tout ça sous la main, il y a le système “D” qui a fait ses preuves:
– 1. Rincer à l’eau de mer.
– 2. Faire uriner la personne sur un bout de linge (ou directement si c’est possible) et appliquer sur l’endroit touché.
Quoiqu’il en soit, il est toujours vivement recommandé de se renseigner avant le premier bain! Les maîtres-nageurs, l’office de tourisme ou les locaux connaissent le coin et…rien ne vous empêche d’interroger les trois voire plus ;-)…une personne avertie en vaut deux.
Vos questions porteront sur:
– Les éventuels courants.
– Les divers petits inconvénients: méduses, vives, autres. – Les marées et ce qu’elles engendrent. On est tous, normalement, au courant (ahah c’est le cas de le dire!) que quand il y a marée basse, l’eau est en bas et que quand il y a marrée haute, l’eau est en haut. MAIS. Les marées engendrent des courants et certaines surprises… Jusqu’où monte l’eau? C’est toujours fortement ennuyeux de voir ses affaires flotter au large alors que lorsque nous avons établi notre campement il était à 5 mètres de l’eau… Non?
Un dernier petit truc et non des moindres:
Etant porteuse de lentilles de contact, même si j’adore ouvrir les yeux sous l’eau je suis toujours obligée d’avoir mes petites lunettes de natation autour du cou, au risque de perdre mes lentilles 🙁 Et bien figurez-vous que cet accessoire m’a permis d’éviter bien des désagrément, grâce à une meilleure netteté sous l’eau. Méduses (tiens? ne vient-on pas justement d’en parler?), oursins… Mais aussi le plaisir de pouvoir dire de manière objectivement totalement sécurisée: “Voie libre les garçons! Il n’y a aucun danger! 🙂
Et comme à mon habitude: “last but not least”…
Protégez vos bouts’d’choux! Une seule piqûre de méduse, une seule “tasse”, peuvent dégoûter à vie vos enfants des baignades. Tellement dommage! Alors faites tout ce qu’il faut pour que le meilleur soit! 🙂 🙂 🙂