Lorsque notre enfant est malade, on est bien contente de ressortir de chez le pédiatre avec le diagnostique et le remède. Seulement parfois il arrive que notre enfant refuse de se laisser soigner, comme s’il ne comprenait pas pourquoi il devait avaler ce truc rose qui sent pas bon. Voici donc quelques trucs pour faire “passer la pilule”, parceque oui, effectivement, je le répète, il ne comprend pas, il ne fait pas le lien de cause à  effet, comme nous adultes pouvons le faire au cours d’un raisonnement logique.

Je vais tâcher d’être ordonnée et d’y aller par catégorie.
Tout d’abord la sphère O.R.L.

La plupart des toux et des otites commencent par un bête nez qui coule. IL est donc important dès ce moment, de s’occuper du nez. C’est aussi souvent une réaction à  un manque d’humidité, soit interne, soit externe. Pour les causes internes, veillez à  ce que votre enfant soit régulièrement hydraté. Seule l’eau compte dans l’hydratation du corps. Donnez lui une gourde d’eau pour aller à  l’école, certaines maîtresses les acceptent sur le pupitre au même titre que les crayons, elles ont bien compris l’importance de l’eau dans le fonctionnement du cerveau. Pour les causes externes, il y a principalement la sécheresse de l’air qui est en cause et le chauffage dans les appartements, une véritable catastrophe sur notre santé. Aérer oui, humidifier, encore mieux! Encore faut-il avoir un humidificateur qui réponde aux normes hygiéniques, la plupart étant de vrais nids à  bactéries. Donc attention surtout à  son entretien et sachez que ce que vous y mettez dedans se volatilise dans l’air que vous respirez. Le top étant quand même de veiller à  la température des pièces! (20°C pour le séjour, 18°C pour les chambres).
Moucher un nez
Moucher un nez signifie enlever ce qui s’écoule et non pas le récurer!
On utilisera du sérum physiologique afin de favoriser l’écoulement, quand le nez est bouché. J’utilise avec succès “CLIMAROME” du Dr. Valnet. Je spraye les oreillers ou les pulls ou simplement j’en mets dans l’air, et ça débouche les nez, c’est miraculeux. Les enfants me le réclament d’eux même quand ils ont une petite gêne dans les narines. Certains aiment bien se sprayer le nez (Attention! pas avec le Climarome, mais avec du sérum physiologique!). Quoiqu’il en soit il est bon de leur apprendre rapidement à  se moucher eux-même.
Pour les petits il existe des mouche-bébé
…
De tous, je préfère ceux avec lequel la mère peut doser l’aspiration… Mais même… J’ai essayé avec l’aîné et franchement…. dur, dur, j’ai renoncé avec les suivants. J’ai basculer vite fait, bien fait, sur les sérum physiologiques (en gouttes pour les petits, en spray pour les plus grands ou selon les préférences personnelles).

Ceci afin d’éviter que le simple rhume n’infecte les environs et ne devienne toux et/ou otite…

Quoiqu’il en soit, on gardera toujours à  l’esprit que l’enfant vit dans le monde du jeu et de la découverte. Laissez le jouer avec le mouche nez, laissez le se familiariser avec tout les objets que vous allez utiliser sur lui. Prenez le temps, ne le forcez pas, cherchez plutôt sa coopération, car il se peut qu’il se fasse avoir la première fois, mais pas la deuxième, c’est malin ces petites bêtes… Et là , bonjour la galère!

Cela n’a pas suffit? Il tousse? Les sirops fluidifiants ou anti-tussifs sont en général assez bons et ne posent pas de problème. Le problème surgit avec les antibiotiques ou les anti-douleurs. On peut mettre le sirop dans du sirop pur de fruits, lui préparer un verre de quelquechose qu’il adore pour après, pour passer le goût. On peut s’aider d’une seringue(sans l’aiguille) s’il ne joue pas avec, c’est qu’il est vraiment très malade! Avec la seringue on “giclera” contre la joue, jamais directement au fond de la gorge sinon le retour direct est quasi assuré! Faut ruser c’est sûr, mais il faut surtout avoir acquis sa confiance, c’est pour cela qu’à  aucun moment il ne faut duper l’enfant.

Pour les suppositoires
A ce propos, perso, j’ai de bonnes expériences avec les suppos d’huiles essentielles, surtout dans les cas de bronchites.
Ils se mettent “à  l’envers” c’est à  dire partie large d’abord avec un peu de glycérine et de préférence avant le bain, car la peau avant le bain est un peu plus grasse donc le suppo glissera mieux.
Je n’ai jamais forcé un de mes enfants à  accepter de mettre un suppo, surtout quand il y a d’autres types de préparations à  disposition. Mais là  aussi, c’est perso.

Les comprimés peuvent être cassés, dilués et pour les plus rebelles, on pourra même les réduire en poudre. ( Demandez quand même l’avis du pharmacien, car certains produits sont enrobés d’un film, nécessaire à  la protection de certaines muqueuses).

Zut une otite, c’est que les écoulement nasaux ont fortement perturbé la circulation …Des gouttes feront l’affaire et généralement c’est facile, il faut cependant les chauffer avant, des gouttes froides dans une oreilles déjà  douloureuse, c’est pô cool!

Dermatologiquement, on aura surtout à  faire à  des crèmes, parfois des traitements assez longs et lourds. Ce temps, n’est pas un temps de soin pour l’enfant alors, suivant le tempérament et l’âge de l’enfant ou simplement l’humeur, il faudra que ce soit un temps pour lui, le “badigeonnage” devenant une activité annexe dont la priorité, pour lui, n’est pas l’application de la pommade. On peut le masser en lui décrivant les partie de son corps, lui expliquer ses fonctions, aussi de manière interactive “oh une jambe?! A quoi elle sert cette jambe?”…Prendre un livre, et pendant la lecture, lui étaler la pommade. Au sujet de la peau, l’enfant ne doit pas briller comme un sous neuf. PROPRE OUI, ASTIQUE NON! Ce qui est sécrêter par la peau de l’enfant n’est pas sale! Nul besoin d’un bain quotidien et surtout évitez de le frotter pour le sécher, tamponnez-le! Sa peau est fragile et même l’eau l’agresse!

Pour lui mettre des gouttes dans les yeux, on lui laissera fermer les yeux s’il le souhaite. On déposera une goutte de collyre au coin de l’oeil et quand il rouvrira l’oeil, hop, la goutte sera dedans. So easy! On emploiera de la gaz pour lui essuyer les yeux, le coton fait des bruchons (incompatible avec les soins)

A propos de ouate, de bruchons: lorsqu’on met un pansement, on devrait toujours penser qu’on va devoir l’enlever… Si ça colle à  la plaie, c’est râté… Pensez-y! Bon, j’ai fait le tour on dirait…

L’enfant, comme tout le monde, exprime quelquechose à  travers la maladie. Peu importe finalement ce que c’est, du moment qu’il peut l’exprimer sous notre bienveillance. Ce peut être une simple fatigue ou une réaction fortement émotionnelle, sachons lui offrir dans tous les cas un temps de repos.