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Soigner la peau de nos enfants

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Depuis qu’il est né, la peau de bébé est “agressée”. L’air, le savon, les résidus de lessives, les frottements des habits, et même les hormones! Il se couvre de petits boutons qui disparraissent aussitôt, il se couvre de petit bouton qui ne disparaissent pas facilement. Rougeurs, croûtes. Pff, il est où le petit bébé comme sur les photos? La peau est un organe d’échange. Elle évacue (sueur) et absorbe. Les produits que nous lui mettons dessus sont donc souvent absorbés dans l’organisme via le sang. C’est dire si le choix de ceux-ci est important.

A sa naissance la peau de bébé est recouvert d’un protection, le vernix. L’idéal serait de lui laisser un maximum de ce vernix, un maximum de temps. Cette couche grasse qui protégeait bébé in-utéro (isolation anti-eau) est une couche de graisse (de lipides). Elle va continuer de lui servir de protection, mais cette fois-ci contre les frottements. Ces lipides, lui serviront de nourriture aussi. (à  la peau) Sans le nettoyer on observe que le vernix disparaît en quelques jours.
Un bébé n’a pas réellement besoin d’être lavé, les savons ou shampoings généralement utilisés agissent sur leur peau comme de véritables décapants 🙁

Pour comprendre pourquoi il ne faut pas lessiver bébé, mais plutôt chercher à  nourrir sa peau, voici une brève histoire de peau:

A la naissance, la peau sera la 1ère protection du bébé face aux nombreuses agressions de l’extérieur. Le duvet appelé lugano qui recouvre parfois la peau du bébé à  sa naissance, disparaîtra à  la fin de la première semaine. Le pH de la peau est neutre à  la naissance (pH 7). Chez le nourisson le stratum cornéum (la couche cornée) est plus mince que celui de l’adulte, mais l’épiderme vivant est identique. La peau de bébé est donc plus fine que celle de l’adulte, mais sa composition n’est pas différente. Le derme est moins riche en collagènes matures que celui de l’adulte. La perméabilité de le peau du bébé est supérieure à  celle de l’adulte.

Jusqu’à  l’âge de 3 ans, les mécanismes de défense n’ont pas atteint leur pleine maturité. Même si sa structure est proche de celle de l’adulte, la peau de Bébé est plus mince et fragile. L’arrêt des glandes sébacées (de 4 mois à  la puberté) fragilise fortement le film hydrolipidique et contribue à  augmenter la perte insensible en eau : c’est pourquoi la peau devient plus vulnérable, facilement irritable et se déshydrate plus vite. Moins épaisse, elle est également perméable aux agents chimiques et aux rayons solaires. C’est pour ces raisons que la peau du bébé sèche plus vite que celle de l’adulte, et qu’il peut en résulter gerçures et craquelures.

D’autre part, le rapport surface corporelle/poids est trois fois plus élevée chez le nourisson que chez l’adulte. De ce fait, la concentration tissulaire d’une substance active est beaucoup plus élevée pour une même surface d’application. Il faut donc adapter les quantités de substances actives en fonction.

Maintenant qu’on en sait un peu plus sur la fragilité et l’immaturité de la peau de bébé, on choisira les produits les plus naturels et les plus doux que possibles pour traiter la peau de notre chouchou. J’insiste sur le “ET” car certains produits sont réputés naturels (savon de Marseille) mais déssèche énormément la peau. Une fois de plus, prenez le temps de lire et d’étudier la composition des produits que vous achetez. Ceci est un peu repoussant au début, mais une fois qu’on a trouvé les bons produits, on n’aura plus besoin de s’y coltiner. Et avec un produit adéquat et des soins de peau intelligents, on évitera pas mal d’ennuis 😉

Pour les croûtes de lait, il paraît qu’on peut simplement y mettre du lait maternel… Quelqu’un en a-t-il fait l’expérience? A défaut de l’avoir testé, j’attends votre expérience. Donc pour les croûte de lait, il ne faut pas les arracher, absolument pas! Mettez tout d’abord du gras (à  l’époque toute maman bio ne jurait que par l’huile d’amande douce, or il paraîtrait que ça peut initier une allergie et que l’huile ne pénètre pas. Maintenant on reparle de la vaseline, alors qu’on entendait que c’était du pétrol, et qu’il fallait éviter). Re-pfff…. le plus simple c’est de prendre le temps de faire un choix éclairé et surtout d’opter pour la simplicité. Un bébé ne doit pas être lavé tout les jours (excepté jours de grosses diarhées qui le souilleraient jusque sous les aisselles), un bébé n’est pas sale, mais ça je vous l’ai déjà  dit. 🙂

Alors à  votre bon sens, à  votre sens critique et en avant vers une peau de bébé dont l’équilibre lipidique est respecté et qui donc ne sèche et ne rougit que rarement. 🙂 🙂 🙂

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