Faites-vous travailler vos enfants pendant les vacances?

J’avoue être une rebelle des devoirs à  domicile, alors vous imaginez les devoirs de vacances!

Mais, mais, mais, de même qu’il n’y a que les sots qui ne changent pas d’avis, il n’y a que les sots qui ne réfléchissent pas 😉

Oui, je trouve que les enfants passent suffisamment de temps à  l’école pour en passer encore quelques heures supplémentaires à  la maison à  étudier.
Oui, je pense que les choses apprises ont besoin d’être consolidées à  l’aide de révisions. Mais, lorsque les devoirs deviennent le lieu de tous les “réglements de compte” familiaux et affectives, je m’interroge au sujet du bien fondé des devoirs.
Lorsque les devoirs pourrissent la vie de famille du 17h-19h voire 22 heures, là  je redeviens résolument contre ces fichus devoirs.

Que faire alors?

Fuire les problèmes n’a jamais été une solution.
Avoir des enfants appliqués et consciencieux est le rêve de tout parents (du moins c’est ce que je crois), mais la réalité est parfois toute autre.
Revisiter d’un coup de baguette magique notre éducation, mettre le doigt sur le problème et le résoudre, là , on reste dans le rêve…. 🙁

Il reste cependant quelques solutions: -Tout d’abord dans la quasi totalité des cas, un enfant qui rechigne à  la tâche est un enfant en difficulté. Donc, apportons lui de l’aide! Hey, hey, attention, c’est là  qu’il va falloir ne pas se râter!
-Soit il vous accepte comme aidant et vous en avez la capacité,
-soit il aimerait beaucoup mais il vous faudrait vous-même prendre un cours,
-soit vous voulez, il ne veut pas,
-et enfin il ne veut pas, ça tombe bien, vous non plus…

Mathématiquement, il y a donc plus de chance que l’on doive aller piocher dans des solutions extérieures, que de pouvoir naviguer tranquillou en se laissant bercer par le programme scolaire.

En simple (car on n’a pas que ça à  faire de lire un blog!)
1) Demander de l’aide à  l’extérieur (étudiants, famille éloignée, voisins)
Sans honte aucune puisque même pour des cours de ski (qui devrait être un loisir, certains enfants arrivent à  prendre la tête à  leurs parents et réciproquement).

2)Travailler pendant les vacances

Un enfant en échec est bien souvent un enfant stressé. Or, revoir le programme, assurer certaines bases permet à  l’enfant de reprendre confiance, de retrouver du plaisir grâce à  son aisance acquise et peut-être même l’envie… 🙂 Il existe des tas de jeux visants certains apprentissages, les librairies regorgent de “cahiers de vacancances”, sachez rester ludiques. Une addition peut se faire sur un ticket de caisse, une bande dessinée se lit, de même que des horaires de bus, des tarifs de cinéma et même les menus du Mac! Apprendre sans en avoir l’impression, tel est le défi à  relever.

Tout ceci dans un seul but: pouvoir souffler un peu en temps scolaire!

Et pour les plus costauds: “s’entraîner dur pour réussir facilement“